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Wim Peters Kwekerijen poursuit son déploiement

« Nous irons seuls à Berlin »

Maurice Langeslag, ainsi que Nikki et Tom Peters de Wim Peters Kwekerijen, se retrouvent dehors à monter une grande tente de fête. Noël approche et sera célébré par une fête du personnel le vendredi.

Ce moment est typique de l'entreprise familiale dont les origines s'ancrent à La Haye. À Someren, avec les trois enfants du producteur Wim, la quatrième génération est entrée dans une entreprise de culture de tomates solidement professionnalisée. L'étape la plus marquante est celle qui a été franchie il y a deux ans, avec le lancement d'une commercialisation en propre.

Une nouvelle étape marquante est imminente : la participation en indépendant au salon Fruit Logistica 2024. Cette étape fait partie du plan d'action global qu'une équipe de direction composée de quatre membres élabore actuellement en collaboration avec les enfants de Wim, qui rejoignent petit à petit. L'objectif est de perpétuer la tradition familiale dans cent ans. Wim : « Malgré nos ambitions de croissance, nous voulons rester cette entreprise familiale sociale. C'est parfois difficile, mais c'est dans notre ADN. »


Maurice Langeslag, Nick Greijmans, Tom, Lisa, Wim et Nikki Peters, et Wilbert van Bussel. WIm : « J'avais et j'ai toujours une grande confiance dans l'équipe"

La culture des tomates orientée vers le besoin du client
Une très violente tempête de grêle a semblé mettre fin à toutes les ambitions très brièvement au cours de l'été 2016. Les serres étaient complètement en ruine. Pourtant, « pratiquement tout le monde »pose des questions à ce sujet lors de conversations avec les responsables de Wim Peters Kwekerijen. Nous n'aborderons pas le sujet cette fois-ci, mais ce moment a marqué le début de la professionnalisation qui s'est amorcée depuis à Someren.

Au total, l'entreprise exploite aujourd'hui de 31 hectares. Parmi ceux-ci, 21 hectares sont équipés d'un éclairage. Cet hiver, 15 hectares seront éclairés. L'hiver dernier, il s'agissait de 4 hectares, en raison de la crise de l'énergie. Depuis 2017, l'entreprise de culture de tomates a opté pour une culture de tomates orientée vers la demande du client.

Ce choix se traduit notamment par une culture avec des serres disposées en compartiments plus petits qui peuvent être contrôlés séparément et par le choix de variétés plus exclusives. Quiconque frappe à la porte de Someren pour acheter des tomates peut choisir, entre autres, des tomates cerises en grappe, des tomates prunes, des tomates Cœur de Bœuf, des tomates San Marzano et ce que l'on appelle à Someren des « tomates de goût ». Bref, pas les variétés standard, mais des plus exclusives.


Langeslag : « Pour nous, cultiver ces variétés plus délicates, c'est du sport ! »

L'assortiment
La gamme de variétés est en constante évolution. De nouvelles variétés issues du portefeuille des entreprises de sélection sont parfois ajoutées de notre propre initiative. Inversement, il arrive aussi que des clients demandent à Someren de cultiver quelque chose en exclusivité pour eux. Langeslag: « Dans le cadre d'une relation à long terme, nous sommes ouverts à cette possibilité. » Deux variétés seront ajoutées en 2024. Lesquelles exactement, c'est encore secret.

Les tomates cultivées à Someren sont principalement vendues sous marque de distributeur. Langeslag: « En tant que producteur sur mesure, nous réfléchissons aux exigences maximales en matière de culture et d'emballage. Le savoir-faire est au cœur de cette démarche. Un savoir-faire issu de l'expérience de la culture et des conditions de croissance optimales. »


Extension de la gamme de marques propres en 2023 avec la marque Ajara, qui comprendra la tomate San-Marzano

Les tomates qui ne sont pas vendues sous marque de distributeur seront commercialisées dans des cartons de marque propre avec un style maison reconnaissable faisant référence à l'entreprise. À partir du 1er janvier 2022, elles le feront sans l'intervention de la coopérative ZON. La marque Umami a déjà été lancée en 2021 pour les tomates cerises grappe. Cette année, cette ligne a été complétée par la marque Ajara, qui commercialise notamment la tomate San Marzano, la dernière-née de la gamme.

L'adieu à ZON a été pris délibérément en 2021. Wim : « Cette année-là, j'ai eu la confirmation depuis plusieurs parties que cette étape était nécessaire. Lors d'une conversation avec l'une de nos relations, on m'a dit : « Vous êtes l'exception ». Je ne connais pas non plus beaucoup d'autres producteurs qui font ce que nous faisons, et ce sur plus de 30 hectares. »


Cartons de marque propre Wim Peters Kwekerijen

Une confirmation solide comme le roc
À Someren, on ne regrette pas d'avoir changé de modèle commercial. Bien au contraire. « Nous voulions aller plus loin que ce qui était possible au sein de la coopérative », déclare Langeslag. Outre le fait de pouvoir travailler plus librement, il souligne les avantages bien connus tels que les files d'attente plus courtes. « C'est ce que les clients demandent de plus en plus. Dans le cas de l'équipe de vente de Wim Peters Kwekerijen, cela signifie que, si nécessaire, les vendeurs peuvent communiquer à la vitesse de l'éclair avec les responsables des cultures dans la serre à côté du bureau. Wim souligne que le contact avec les clients a toujours été étroit. « En fait, j'ai toujours su où allait chaque palette. »

Depuis le passage à la vente en propre, le secteur a dû faire face à la crise de l'énergie, tandis que la pandémie du corona a également joué un rôle. « Le fait que nous soyons déjà en contact étroit avec nos clients nous a certainement aidés », souligne Wim. Comme pour beaucoup de producteurs, il a fallu discuter de la répercussion de l'augmentation des coûts. Langeslag acquiesce. « La crise nous a en fait confirmé que nous avions fait le bon choix. »


Les pépinières Wim Peters ont installé des nichoirs à hirondelles

S'inscrire dans la durabilité
Maintenant que la dernière étape a été franchie, les producteurs de Someren continuent de prendre des mesures. Un manifeste sur le développement durable, intitulé « L'avenir de la tradition », joue un rôle important à cet égard. Ce plan s'articule autour de cinq piliers : l'énergie et l'environnement, l'eau, la biodiversité, les flux résiduels et la communauté locale.

Des mesures sont prises dans tous ces domaines. Pour Wim, le premier pilier, l'énergie et l'environnement, est « peut-être le plus difficile », tandis que le pilier de la biodiversité est « peut-être le plus amusant. » Wim Peters Kwekerijen a pour objectif de se débarrasser du gaz d'ici 2033. Pour ce faire, l'entreprise étudie actuellement différentes options, en plus de la centrale de cogénération et de la centrale à biomasse déjà en place.

En termes de biodiversité, des mesures ont déjà été prises avec les moutons comme tondeuses et les oiseaux comme antiparasitaires. D'un point de vue technique, des mesures sont également prises, par exemple la pose de filets sur toutes les serres d'ici à la fin de l'année 2024.

Le plan de développement durable est mis en œuvre par des groupes de travail, au sein desquels l'entreprise a progressivement découvert que certains sujets tenaient particulièrement à cœur aux employés. « Vous le verrez dans une série de vidéos qui n'ont pas encore été publiées », dévoile Wim par avance.

Les plans de durabilité ambitieux frappent l'imagination. Les acheteurs de leurs produits aussi. « Le fait que l'on nous demande de partager notre présentation sur la durabilité au siège d'une chaîne de supermarchés est une belle reconnaissance de ce que vous faites. »


Bassin d'eau dans la zone récréative créée par l'entreprise autour des serres

Berlin
Les ambitions de croissance ne sont pas en reste. C'est ce qui ressort d'une nouvelle étape qui sera franchie au printemps prochain. Wim Peters Kwekerijen sera présent à Fruit Logistica à Berlin avec son propre stand. « Le fait que nous fassions le pas en dit peut-être long », reconnaît Wim. « Il y a trois ans, lorsque l'idée de nos propres ventes a commencé à germer, nous ne pensions pas que nous en serions là. »

La professionnalisation de l'organisation y a contribué, tout comme l'arrivée de la quatrième génération. « Les jeunes veulent aller de l'avant. Nos ventes et notre organisation sont prêtes pour la croissance. » Et de rire : « Non, le stand de Berlin, nous n'allons pas le construire nous-mêmes. Mais il faut s'attendre à ce qu'il soit magnifique. »

Pour plus d'informations :
Wim Peters Kwekerijen
Tél. : +31 493 470405
[email protected]
www.wimpeterskwekerijen.nl

Date de publication: