La variété Clemenules est dans sa phase finale, ce qui a pris beaucoup plus de temps que d'habitude, alors que l'on s'attend à des volumes importants pour les variétés de la deuxième saison, à une abondance de petits calibres et à une plus grande pression sur les prix par rapport à l'année dernière. En général, la consommation de clémentines et de mandarines biologiques a baissé en raison de l'inflation.
Alberto Torres, directeur de Citruslandia
« Nous vendons encore des clémentines biologiques à des dates où nous aurions dû les terminer, à des prix acceptables et avec une bonne qualité », déclare Alberto Torres, directeur de l'entreprise valencienne Citruslandia, spécialisée dans la production et la commercialisation de clémentines et de mandarines biologiques.
« Il convient de souligner que nous avons bénéficié du climat le plus favorable dont je me souvienne pour la culture des clémentines, en raison de l'absence de pluie pendant la récolte, ce qui a contribué à maintenir la consistance de la texture du fruit et un niveau d'acidité optimal. Le seul inconvénient, peut-être, a été la présence plus importante de pépins en raison d'un printemps sec », précise-t-il.
« Avec une telle qualité de la variété Clemenules, il n'y a pratiquement pas eu de déchets et, avec le fait que nous avons eu plus de fruits que ce qui avait été estimé au début, la saison prend beaucoup plus de temps qu'à l'accoutumée. Alors que nous commençons normalement la production de Clemenvilla vers le 15 décembre, cette année, nous n'aurons pas de volumes conséquents de cette variété avant la mi-janvier. Nous prévoyons de poursuivre la production de Clemenules pendant encore deux semaines, ce qui est sans précédent pour nous », explique Alberto Torres.
Selon le producteur et exportateur, la récolte de mandarines de deuxième saison telles que Nadorcott, Tango ou Orri, entre autres, devrait être nettement supérieure à celle de l'année dernière en général et avec une prédominance de petits et moyens calibres.
Alberto Torres, avec son fils Alberto, qui étudie l'ingénierie agricole, et sa femme. A gauche et à droite, Juan Soriano et son fils Rafa, producteurs d'oranges M7, au stand du Club de Variedades Protegidas.
« Cette année, nous allons presque doubler notre production. De plus, le passage au Nadorcott et au Tango aura lieu plus tard cette année, ce qui signifie que nous nous attendons à une plus grande pression à la baisse sur les prix par rapport à la saison dernière, où ils étaient à la hausse jusqu'à la fin. Le Maroc envoie de la Nadorcott vers l'Europe depuis un mois et il n'y aura pas de forte hausse des prix pour la production espagnole. N'oublions pas non plus que beaucoup de Nadorcott et de Tango ont été plantés ces dernières années, tant en bio qu'en conventionnel. »
Selon Alberto Torres, les commandes de clémentines bio ont subi cette année une baisse de 15 à 20 % due à la diminution de la consommation dans un contexte inflationniste de prix élevés. « Nous avons réussi à croître parce que nous avons élargi notre portefeuille de clients, mais dans le secteur du bío, il y a eu une baisse du volume des ventes par client ».
Citruslandia a réalisé des investissements pour obtenir des certifications sociales et des certifications relatives à l'eau. « Nous disposons déjà du module GlobalG.A.P. Spring pour l'utilisation durable de l'eau, ainsi que de certifications sociales telles que GRASP ou Ecovalia. C'est quelque chose que de plus en plus de nos clients qui recherchent des fruits bio regardent », déclare Alberto Torres.
Pour plus d'informations :
Alberto Torres
Citruslandia S.L.
Sorní 17, 1
46004 Valence (Espagne)
Tél. : +34 609588939
[email protected]
citruslandia-sl.