Un « approvisionnement compliqué » et des « reports de livraison » à Rungis ce matin

« Ce qui a été dit ne calme pas la colère », a indiqué Arnaud Rousseau sur TF1 le 26 janvier. Après les annonces de Gabriel Attal vendredi après-midi jugées « insuffisantes », le mouvement agricole passe à la vitesse supérieure. Dans un communiqué du 27 janvier, la FNSEA les Jeunes Agriculteurs ont annoncé « un siège de la capitale pour une durée indéterminée » à partir de lundi à 14 heures. « Tous les axes lourds menant à la capitale seront occupés par les agriculteurs ! ». La Coordination rurale du Lot-et-Garonne a quant à elle fait part de son souhait de « bloquer Rungis ».

La situation à Rungis
Contactés ce matin, plusieurs grossistes basés à Rungis ont indiqué un fonctionnement « presque normal même si les approvisionnements ont été compliqués ». A noter toutefois des « retards et reports de livraisons » qui pourraient devenir plus importants dans les prochains jours. « Personne ne sait réellement ce qu'il va se passer, nous sommes dans l'attente ».

Gérald Darmanin a annoncé dimanche soir que seraient mobilisés « 15 000 membres des forces de l'ordre pour empêcher les tracteurs d'entrer dans Paris et bloquer le marché de Rungis ».

« Points de blocage » à Paris
Près de 600 tracteurs devraient se rassembler pour établir 8 points de blocage à partir de 14h sur les principaux axes routiers menant vers la capitale. Sont concernées les autoroutes A1, A4, A5, A6, A10, A13, A15 et A16.

Blocage à la frontière franco-belge
Un blocage est en cours à la frontière franco-belge depuis hier 20h au niveau de Sedan, jusqu'à Bouillon (Ardennes) à l'initiative de la Fédération des jeunes agriculteurs de Belgique, rejoint par les JA des Ardennes. L'action devrait durer jusqu'à ce soir 20h.