« Lorsque l'on voit que les pommes Elstar se vendent entre 90 centimes et 1,20 € et que les poires Conference de gros calibres partent également à 1 €, nous ne pouvons pas nous plaindre. En même temps, les producteurs ont désespérément besoin de ces prix, compte tenu des augmentations de coûts gigantesques auxquelles ils ont dû faire face », explique Paul Peters de Gebr. Peters Fruithandel.
« L'évolution du marché reste à voir, mais nous savons que les stocks de poires en Europe ne sont pas trop élevés. C'est à cette époque normalement, autour de la foire de Berlin, que les poires d'importation arrivent sur le marché. Je ne m'attends pas à ce qu'elles forcent leurs volumes de manière significative, car la volonté est bien de maintenir les prix. En outre, les fournisseurs d'outre-mer savent comment accéder à d'autres marchés. Les problèmes du canal de Suez risquent en revanche d'entraver les exportations de pommes polonaises vers l'Asie. »
« Mais si je regarde dans ma boule de cristal, je vois les choses positivement, tant pour les pommes que pour les poires. Le plus important est que nous ayons accès à un produit savoureux après un bel été. Il faut toutefois rester vigilant sur la qualité et ne pas oublier de vendre. En effet, jouer trop dangereusement, c'est risquer de se faire taper sur les doigts. Mieux vaut vendre avec des regrets que garder avec des remords », conclut Peters.
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Paul Peters
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