Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Nouvelles exigences pour les exportations de pastèques marocaines

Dès son démarrage, la campagne de la pastèque marocaine a subi de nombreuses perturbations : accusations espagnoles de niveaux élevés de résidus de pesticides après les restrictions de production imposées par les autorités à cause du stress hydrique.

Said Aghzou, PDG de Valyour, a déclaré : « L'avis espagnol via le RASSF a perturbé la saison dès le début. Dès son annonce, les exportations de pastèques ont été suspendues et une nouvelle procédure a été mise en place. L'ONSSA exige désormais des exportateurs qu'ils fournissent des tests supplémentaires de résidus de pesticides pour chaque lot récolté, c'est-à-dire chaque camion. Cela implique des retards supplémentaires dans la délivrance du certificat phytosanitaire, ainsi que des coûts plus élevés. Cette nouvelle mesure n'est pas provisoire et s'appliquera tout au long de la campagne ».

Tout en niant les accusations espagnoles, comme d'autres producteurs, il se dit en faveur des nouvelles mesures de l'ONSSA. Il explique : "L'incident signalé par le côté espagnol est douteux. Cela dit, les nouvelles exigences de l'ONSSA sont dans l'intérêt des producteurs. Bien que cette initiative ait été initialement mal comprise par les producteurs, l'équipe de l'ONSSA dans la région d'Agadir a travaillé avec nous pour comprendre et accepter cette nouvelle exigence, qui vise à protéger l'origine marocaine et à garantir la qualité du produit. Face à d'autres fausses accusations potentielles, c'est notre seul outil pour prouver la qualité de notre production".

Les volumes de pastèques en provenance du Maroc cette saison devraient considérablement diminuer. Selon des sources industrielles, la production est limitée à 1,5 à 2 ha (selon la localité) par puits autorisé dans certaines régions comme Zagora. Dans d'autres régions, comme Tata, la production de pastèques est carrément interdite cette saison. Ce sont toutes deux des régions majeures pour la production de pastèques au Maroc.

Selon Aghzou, cependant, il y aura des volumes suffisants de pastèques marocaines cette année. Il explique, "Dans la région de Taroudant, l'une des autres origines principales des pastèques au Maroc, la plantation avait commencé avant que les mesures restrictives n'entrent en vigueur. De plus, de nouvelles régions ont commencé à produire des pastèques cette saison."

Le producteur continue, "Je suis heureux de vous informer que cette année, Valyour a adopté une nouvelle stratégie de culture qui va au-delà de Zagora, s'étendant à d'autres régions du Grand Sahara marocain telles que Touizguie, afin de mieux répondre aux besoins de nos clients. La qualité de la récolte est excellente, avec un taux de brix élevé. Les tailles, de 6 à 10 kg, sont particulièrement recherchées pour le marché britannique, bien qu'elles soient un peu trop petites pour le marché allemand."

Pour plus d'informations :
Said Aghzou
Valyour
Tél. : +212661552683
contact@valyour.com

Date de publication: