Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Eric Godard Durand, Agence Laparra

« On voit des cerises espagnoles plus chères que le produit français »

Alors que la campagne de la cerise française a démarré début mai, le marché s'avère « actuellement compliqué » selon le président de l'Agence Laparra. Les aléas climatiques en France profiteraient largement à la cerise espagnole. Le point sur la situation.

La cerise française fragilisée par la pluie
« L'origine France est préférée par nos clients mais ils se tournent vers la cerise espagnole ». La raison ? La météo (très) pluvieuse des dernières semaines. « Il y a énormément d'humidité, les fruits sont gorgés d'eau et donc très compliqués à commercialiser. Sur les premières variétés françaises qui sont des variétés gustatives, comme la Burlat par exemple, le niveau qualitatif n'est pas à la hauteur, le produit ne tient pas. Et les espagnols, qui sont aussi touchés par les intempéries mais moins impactés que nous, arrivent sur le marché avec des variétés à gros calibres et plus solides. Donc la cerise espagnole est plus recherchée que le produit français, qui est malheureusement très difficile à valoriser ».

Des cerises espagnoles plus chères
La cerise espagnole est arrivée plus tardivement que les autres années sur le marché français. « Donc elles se retrouvent en même temps que les premières cerises françaises et la cerise espagnole dispose actuellement de variétés à chair ferme qui se conservent mieux que les Burlats françaises et sont donc vendues plus chères qu'une partie des produits tricolore ». Des prix globalement hauts et surtout plus élevés que l'an dernier dû au manque de volumes.

Côté consommation, sans surprise « rien d'extraordinaire vu la météo sur les lieux de consommation », mais une demande néanmoins présente « la cerise est un produit de saison et les gens veulent maintenant des fruits d'été. Si le temps s'améliore au cours des prochains jours, nous serons en mesure de mieux valoriser la cerise française ».

Pour plus d'informations :
Eric Godard Durand
Agence Laparra
62A, rue de Montpellier
Bat C2
94622 Rungis
Tél. +331 46 86 40 30
Cell. : +336 09 22 20 84
[email protected]
www.laparra.fr