« Au 1er mai 2024, la production française de fraises est estimée à 76,3 millions de tonnes pour la campagne 2024. La production serait stable sur un an, mais la météo particulière de ce printemps induirait un calendrier de production un peu atypique. En avril 2024, les prix ont été supérieurs de 8 % à ceux de la campagne 2023 et de 14 % à ceux de la moyenne 2019-2023 sur la même période », note le service Agreste.
Pic de production en gariguette début avril
« Les surfaces nationales implantées en fraise pour la campagne 2024 seraient de 3 778 hectares, soit un niveau inférieur de 2 % à celui de la campagne précédente. La baisse sur un an est plus marquée dans le Sud-Ouest en raison d'une réduction des surfaces en pleine terre, atténuée par une réorientation vers une production sous serres. La production nationale de fraises, estimée à 76,3 millions de tonnes, serait stable sur un an et en augmentation de 5 % par rapport à la moyenne quinquennale. 
Le démarrage de la campagne a été tardif suite à une météo peu favorable et un manque de luminosité. Les volumes de gariguette, notamment en provenance du Sud-Ouest, ont été importants sur la première quinzaine d'avril. Un creux de production toutes variétés confondues a été observé ensuite à partir de fin avril en raison d'une météo moins favorable au mûrissement du fruit dans tous les bassins de production, malgré la montée en puissance des variétés en fraise ronde.
Commercialisation : une demande active 2023 2024
En mars, les apports restent limités et les prix sont supérieurs de 16 % à ceux de la campagne précédente et de la moyenne quinquennale à la même période. La période de Pâques en fin de mois s'est bien passée et a été active au niveau commercial, avec une offre inférieure à la demande. En avril, l'activité a été intense pour les opérateurs avec la montée en puissance précoce de la gariguette. Un ajustement des prix à la baisse et les mises en avant dans les rayons ont permis l'écoulement des volumes.
Entre janvier et mars 2024, les exportations (4 300 tonnes) sont en hausse de 12 % et les importations (16 000 tonnes) sont stables sur un an (par rapport à la même période de la campagne précédente). Au total, le déficit des volumes d'échanges extérieurs diminue de 3 % sur un an. »
Source : Agreste
Photo : Dreamstime
Agreste