Restructuration interne et développement de son maillage territorial, Francisco Moya, directeur général de Vitalis revient sur les actualités du Réseau spécialiste de la pomme de terre et des condiments.
Vitalis basé dans la région des Hauts-de-France dispose de 9 sites de conditionnement sur le territoire : dans la partie Nord, dans l'Aube, dans la Sarthe mais également dans les Bouches du Rhône / © Vitexport
Vitalis agrandit son maillage territorial avec un nouveau partenaire breton
Après être entré au capital des entreprises HDC Lamotte dans la Drôme et Pomly (PomLiberty) en Picardie en 2023 en tant qu'actionnaire minoritaire, le Réseau Vitalis poursuit son projet d'agrandissement de son maillage territorial, en bretagne cette fois, en devenant actionnaire majoritaire de l'entreprise familiale Ets Le Roux. L'entreprise créée en 1977 et dirigée par la deuxième génération, les frères Xavier et Philippe Le Roux est implantée à Plouzévédé. Elle conditionne et commercialise pas moins de 150 références : pommes de terre et légumes du territoire breton. Avec déjà plusieurs sites de conditionnement à son actif au nord comme au sud du territoire, le Réseau Vitalis poursuit une stratégie entamée il y a quelques années : « développer le maillage géographique avec des familles fortement impliquées sur le marché de la pomme de terre et de l'oignon ». C'est d'ailleurs sur cet aspect familial que Vitalis souhaite capitaliser. « Notre idée est de conserver complètement l'identité de la société. C'est une structure familiale avec un fort ancrage territorial et nous voulons justement garder cette philosophie d'entreprise. C'est notre stratégie aujourd'hui, nous appuyer sur des partenaires capitalistiques tout comme nous l'avons fait il y a deux ans avec HDC Lamotte et Pomly. Nous voulons accompagner cette croissance externe via des entités complémentaires en termes de profil de produits, de régions, de zones de sourcing avec des bassins de production différents des nôtres ».
Si Vitalis poursuit sa croissance dans le secteur de la pomme de terre, le groupe n'exclut pas, dans un futur plus ou moins proche de s'ouvrir à de nouvelles perspectives produits. « C'est en réflexion mais c'est encore un peu tôt pour en parler », confie Francisco Moya.
L'équipe du Réseau Vitalis à Berlin / © Vitalis
Les entreprises familiales de Vitalis fusionnent
Autre actualité chez Vitalis, le regroupement des différentes structures sous une même entité. « Depuis le 1er janvier 2025 nous avons finalisé la fusion des entreprises familiales Billaut, Loridan, Negonor, Terrea et Sud Horizon. C'est un processus que nous avions entamé en 2017 mais à l'époque nous avions conservé le nom des structures ». Désormais les entités sont regroupées sous Vitalis pour le conditionnement et services supports et sous Vitexport pour les matières premières à destination notamment des conditionneurs et grossistes à l'international et la fourniture de matière première à destination de l'industrie (frites, chips et flocon). « C'était la suite logique. La suite d'un processus de rapprochement entamé il y a longtemps ». Si dans la pratique les activités du groupe ne changent pas, cette restructuration va permettre « une clarification et surtout d'accroitre la visibilité groupe ».
Pour plus d'informations :
Francisco Moya
Réseau Vitalis
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