Le vendredi 11 juillet 2025, Frédéric Garcia, EARL Phénix à Mauguio, a inauguré sa nouvelle installation : une serre semi-fermée avec double paroi gonflable.
Adapter la technologie de la serre semi-fermée à une serre plastique double paroi gonflable
Frédéric Garcia, producteur de tomates allongées cœur et cerises rondes rouges à Mauguio (34) souhaitait construire une serre 'semi-fermée' dernière génération pour être capable de produire des tomates Zéro Résidu de Pesticides et faire face aux pics de chaleur croissants. Mais son budget ne lui permettait cependant pas d'investir dans une serre en verre traditionnelle donc, il a, en collaboration avec le constructeur de serres Richel, imaginé une alternative : adapter la technologie de la serre semi-fermée à une serre plastique double paroi gonflable, avec toutes les options techniques des serres en verre. Frédéric et son équipe ont assemblé cette technologie complexe en totale autonomie. « C'était comme un Lego géant, mais avec des enjeux réels ».
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« Les serres semi-fermées représentent l'avenir de la production agricole »
Selon Rougeline « les serres semi-fermées représentent l'avenir de la production agricole car elles offrent une maîtrise globale de l'environnement de culture. Leur système de pression positive limite l'invasion d'insectes sans usage de chimie, grâce au contrôle précis de l'humidité et de la température elle permet une économie d'eau de 50 % et également des rendements plus importants sur une surface optimisée tout en préservant les sols ». Le producteur a également pu intégrer toutes les caractéristiques des serres en verre sur une structure plastique à double paroi gonflable, avec panneaux photovoltaïques pour auto- alimenter les ventilateurs.
Les premiers résultats semblent encourageants avec notamment une isolation supérieure :le plastique double paroi s'avère plus isolant que le verre ; une économie de chauffage observée de 40 % (55 kW/m² contre 300 kW/m² pour une serre en verre) ; une meilleure étanchéité : moins de déperdition de CO₂, ressource précieuse pour la photosynthèse et enfin une fraîcheur préservée : 2 à 3°C de moins pendant les fortes chaleurs. Rougeline précise que ces observations préliminaires devront être validées sur plusieurs saisons. Mais si les résultats confirment les premières observations, « cette innovation rendrait la technologie semi-fermée accessible à davantage de producteurs français ».
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