En 2025, l'île de Beauté célèbre les 100 ans de sa clémentine. Seule clémentine française auréolée d'une IGP (obtenue en 2007) et reconnaissable à son « petit cul vert », elle est aujourd'hui cultivée par près de 205 producteurs. Jean-Paul Mancel, président de l'Association Promotion et Défense de la Clémentine Corse (APRODEC) livre les premières estimations pour la future campagne 2025-2026.
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Le premier clémentinier planté en Corse en 1925
« 2025 marque une année symbolique : celle des 100 ans du tout premier clémentinier planté en Corse », indique Jean Paul Mancel. C'est en effet en 1925 que le premier clémentinier est planté par Monsieur Don Philippe Semidei à Figaretto, sur la plaine orientale de l'île. Si la production est limitée à 250 hectares dans les années 1950, elle se développe dans les années 1960, après la création de la station de recherches agronomiques de San Giuliano, qui abrite aujourd'hui l'une des collections d'agrumes les plus riches au monde. Aujourd'hui la clémentine corse c'est pas moins de 710 000 clémentiniers, 1 710 hectares sous IGP (36 000 tonnes) et 10 % de la production IGP en agriculture biologique.
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La clémentine de Corse obtient également le Label Rouge en 2014
Vers des tonnages proches de ceux de la campagne 2023-2024
S'il est encore un peu tôt pour donner des prévisions chiffrées définitives, les premières estimations tablent sur une récolte en dessous de celle de l'an passé. « Je dirais une baisse peut-être de l'ordre de 20 % », affirme Jean-Paul Mancel. « Mais nous en saurons davantage à la mi septembre », précise-t-il. « Si c'est le cas ce sera donc des volumes proches de ceux d'il y a deux ans, qui fut finalement une année normale. L'an dernier les arbres avaient beaucoup produit » - Près de 32 000 tonnes avaient été expédiées sur la précédente campagne contre 27 000 tonnes il y a 2 ans. Quant à la raison de cette baisse, phénomène d'alternance, phénomène climatique... ? Là encore « aucune certitude à date ». « Pou r l'instant nous surveillons le grossissement des fruits qui semble normal. Nous n'avons pas eu de problème particulier en production et c'est une année plutôt favorable en termes d'irrigation. Grâce aux pluies régulières nous n'avons pas manqué d'eau ». Rendez-vous dans un peu plus d'un mois pour le démarrage de campagne.
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