Si les fruits à noyau, le melon et la pastèque s'attirent souvent les faveurs des consommateurs sur la période estivale, d'autres produits ne sont pour autant pas en reste. C'est le cas de l'orange de bouche Llusar en provenance d'Afrique du Sud, dont la campagne a démarré en juillet et qui connaît cette année encore un franc succès : « La cueillette se terminera d'ici 2 à 3 semaines et nous devrions finir la campagne mi-octobre. Nous nous sommes spécialisés dans les oranges de bouche avec des variétés bien particulières, sélectionnées pour leur gustatif assez remarquable avec un taux de sucre élevé, une bonne jutosité et un parfum très agréable. Un produit qui contraste notamment avec l'orange à jus caractérisée par une acidité plus marquée, quand l'orange de bouche est presque trop sucrée pour être consommée en jus », rapporte Benoît Maillard-Guillon des Ets Meseguer.
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Llusar : une orange de bouche « plus facile à vendre » que les autres
Une qualité recherchée, même en plein mois d'août où une consommation au ralenti pour un certain nombre de fruits et légumes est souvent constatée : « Nous sommes sur la quintessence des variétés Navel, sur ce qui se fait de mieux en termes de qualité actuellement. Cette campagne 2025 d'Afrique du Sud présente vraiment une excellente qualité : des fruits très sucrés, très pulpeux à la peau fine, de gros calibres et dans des volumes traditionnels. Une année qui contraste avec la précédente où les aléas climatiques avaient exercé une influence sur la qualité des oranges, induisant alors un tri important à l'arrivée des palettes à cause d'une évolution trop rapide du produit, afin de respecter les exigences qualitatives de la Llusar. C'est d'ailleurs cette qualité que la clientèle de nos clients vient aujourd'hui chercher, en réclamant de la Llusar et non pas une orange de bouche. C'est un fruit rafraîchissant, que l'on prend beaucoup de plaisir à déguster en été, à condition qu'il soit bon. C'est la promesse de la Llusar : une orange sucrée qui offre toujours une expérience agréable et réconfortante lors de la dégustation. Elle est donc beaucoup plus facile à vendre qu'une orange standard. Les ventes ont donc été dynamiques sur le mois de juillet et n'ont pas ralenti sur août, mois qui aura été très compliqué pour la plupart des agrumes ».
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Peu d'opérateurs à proposer ce genre de produits sur le mois d'août
Un succès qui s'explique non seulement par la qualité des oranges proposées mais également par le peu d'opérateurs présents sur le marché au mois d'août : « Nous sommes très peu d'opérateurs à effectuer ce travail de sélection sur ces variétés de bouche et à proposer ce genre de produit à ce moment-là. Nous avons nos propres vergers en Afrique du Sud, qui bénéficie de très bons équipements et d'une expertise pointue au niveau agronomique pour faire un travail d'excellence et aboutir à un tel niveau de qualité. On ne parle pas de marché de niche car les volumes sont quand même conséquents, mais il y a une moindre disponibilité de ce genre de produits sur le marché à cette période. Je dirais même que nos ventes sont un peu meilleures que l'an passé sur le mois malgré le manque d'activité général ».
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Des cours qui auraient mérité d'être plus élevés
Une qualité premium, des ventes fluides… mais des cours qui sont restés « traditionnels » : « Je dirais que les prix ne sont pas meilleurs ni pires que ceux d'une autre année. Nous essayons de ne pas atteindre un prix trop élevé afin de garder une certaine fluidité dans les ventes. Pourtant, le produit mériterait d'être vendu un peu plus cher compte tenu de sa qualité. Mais à 10-15 centimes près, les ventes peuvent être coupées, ce que nous voulons à tout prix éviter ».
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Campagne espagnole : du volume pour peu de calibres ?
La campagne espagnole devrait ensuite succéder à l'Afrique du Sud entre le début et le milieu du mois d'octobre. « Bien qu'il soit trop tôt pour affirmer quoi que ce soit, il semblerait que la campagne espagnole qui se dessine présente des volumes importants mais pas forcément de gros calibres. Mais à ce stade, rien n'est sûr. Nous ne sommes malheureusement pas à l'abris d'incidents climatiques qui pourraient changer la donne ».
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Benoît Maillard-Guillon
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