Alors que Lomme Primeur fête ses 30 ans cette année, cela fait 9 ans que le grossiste a créé sa branche bio, Lomme Primeur Bio, qui représente aujourd'hui 20 % du chiffre d'affaires de la société. Une diversification impulsée par la demande de la clientèle : « nous avons décidé de créer Lomme Primeur Bio pour que les consommateurs puissent avoir accès à la même qualité de produits conventionnel que nous proposons mais en bio », précise Pascal Gourmez, responsable de Lomme Primeur Bio.
© Lomme Primeurs
Car la qualité reste un point essentiel pour le primeur, quel que soit l'agriculture dont est issu le produit : « Lorsque nous avons démarré dans le bio, le choix des produits se faisait principalement en fonction du critère du prix. Mais nous avons choisi dès le début de l'aventure d'avoir un positionnement qualitatif. Nous avons misé sur la qualité, la proximité, la création de lien notamment avec un commercial dédié, qui connait ses produits et peut communiquer de l'information sur chacun d'entre eux. Un positionnement qui s'est avéré être un pari gagnant, puisque le marché a évolué dans ce sens-là ».
L'origine France en priorité
Avec 4 500 références en bio, Lomme Primeur propose une très large gamme de fruits et légumes : « Nous avons la politique de proposer en priorité des produits d'origine France du début jusqu'à la fin de la campagne. Mais lorsque ceux-ci ne sont plus disponibles ou ne sont pas produits en France, nous faisons appel à l'importation afin d'offrir à nos clients le choix de fruits et légumes bio le plus large possible. L'Italie est la seconde origine après la France que nous vendons le plus, suivie de l'Espagne. Notre spécificité dans le bio est de vendre à hauteur de 85 % à l'expédition pour seulement 15 % sur le carreau. Alors qu'en conventionnel à l'inverse, la majorité des ventes se fait sur le carreau, avec des vendeurs spécialisés dans certaines références comme le melon, les fruits à noyaux, les pommes et poires etc. Les professionnels dans le secteur du bio préfèrent davantage se faire livrer que de se déplacer, c'est souvent une question de disponibilité et de confiance ».
Une « vraie évolution » du secteur bio
Si le marché du bio a été malmené ces dernières années, l'activité de Lomme Primeur Bio a continué de se développer : « l'année qui s'est écoulée a été dynamique sur la bio, voir même en progression sur le mois de septembre. Bien sûr, en bio comme en conventionnel, nous subissons l'influence du contexte politique actuel et de la conjoncture économique. Mais globalement, nous étions encore en phase de développement pendant la crise et le fait d'avoir rapidement gagné de nouveaux clients nous a permis de passer la crise avec moins d'encombres que d'autres. Le marché du bio restera bien sûr un marché de niche. Il y a eu ces deux dernières années un tri de fait avec plus de 500 points de ventes en bio qui ont fermé. Beaucoup de producteurs qui s'étaient alors dirigés vers le bio par appât du gain sans grande conviction pour la philosophie n'ont pas résisté et ont rebroussé chemin avec la crise. Le secteur s'est recentré sur les professionnels pour qui cultiver des fruits et légumes bio est un vrai métier et relève d'une véritable passion. Il y a donc moins de concurrence parasite, ceux qui ont tenu bon sont encore plus forts qu'avant. On peut aisément parler d'une vraie évolution du secteur ».
Pour plus d'informations :
Pascal Gourmez
Lomme Primeurs Bio
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lommeprimeurs.com