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AOPn Tomates et Concombres de France

Tomate cerise : quel bilan pour la première campagne de la barquette souveraine ?

Face à la tomate cerise marocaine, les producteurs français contre-attaquaient en mars dernier avec le lancement d'une barquette souveraine commune positionnée sur l'entrée de gamme. Quel bilan 10 mois plus tard ? L'AOPn Tomates et Concombres de France, fait le point sur cette première campagne.

Reprendre des parts de marché sur le segment cerise
© AOPn Tomates et Concombres de FranceEn début d'année, sept adhérents de l'AOPn ont imaginé une stratégie commune matérialisée par une barquette de 250g accompagnée d'un ruban tricolore et du message « Oui ! A la souveraineté alimentaire française ». L'objectif ? (Re)conquérir l'entrée de gamme, un segment aujourd'hui occupé majoritairement par la tomate marocaine présente quasiment toute l'année avec sa célèbre barquette à 0,99 centimes. « Nous ne sommes pas compétitifs pour proposer une barquette française à ce prix là dans le même format », rappelle l'AOPn. « Certains opérateurs l'avons fait exceptionnellement en fin de campagne cette année pour éviter de jeter la marchandise », reconnaît-il. L'Association alertait en effet en septembre dernier sur des ventes stagnantes et une grande quantité d'invendus quand, dans le même temps, des volumes importants de tomates cerises en provenance du Maroc arrivaient dans les linéaires.

Un prix conseillé à 1,29 euros mais parfois vendue bien plus chère
Présente chez Auchan, Lidl, Intermarché, et dans une moindre mesure chez E.Leclerc et Coopérative U, la barquette souveraine devrait atteindre près 3 000 tonnes commercialisées sur cette première campagne. « C'est à la fois beaucoup parce que le signal envoyé est fort et peu effectivement si on le rapporte à l'ensemble du rayon », explique l'association. Conseillée à un prix de vente de 1,29 euros, certaines enseignent l'auraient vendue parfois bien plus chère. « Nous avions déterminé ce prix qui n'est de 0,30 centimes plus cher que la barquette de nos concurrents pour que l'effort citoyen du consommateur reste atteignable et que la marge distributeur reste acceptable. Certaines enseignes ont joué le jeu, d'autres l'ont vendue plus chère parfois même presque le double », regrette le responsable de projet. « Forcément les enseignes qui ont joué le jeu ont plus performé que les autres ! ».

« Nous voulons que la barquette reste identifiable »
Pour l'AOPn, cette première campagne est encourageante. « Nous savons qu'il y a encore des points à améliorer dans la proposition commerciale, mais le bilan est globalement positif », résume l'AOPn. Une initiative faite pour durer puisque l'enjeu est désormais de maintenir la barquette en rayon et surtout augmenter les volumes commercialisés. « Il y a des points sur lesquels nous ne pourrons pas déroger », insiste-t-il et notamment en ce qui concerne le visuel de la barquette. « Nous voulons qu'elle reste identifiable en tant que produits français avec si possible un prix fixe chaque année. Nous ne voulons pas qu'elle devienne une MDD par exemple, car multiplier les références générerait des coûts supplémentaires pour le producteur et risquerait de brouiller le message que nous souhaitons faire passer au consommateur ».

La tomate cerise : un segment à délaisser ?
Face à cette forte concurrence la question d'un changement de segmentation se pose-t-elle ? « Beaucoup de producteurs se sont posé la question évidemment d'autant que nous avons observé ces derniers mois une forte progression des ventes de tomates côtelées qui permet en plus une bonne valorisation. L'image terroir séduit beaucoup », indique l'association. Pour autant, abandonner la tomate cerise n'est pas une option. « Si les producteurs se reportent sur d'autres segments on pourrait rapidement déséquilibrer le marché. L'offre et la demande sont un équilibre fragile et le marché de la tomate très volatile ».

Pour plus d'informations :
AOPn Tomates et concombres de France
[email protected]
tomates-de-france.com

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