La gariguette et la ciflorette font actuellement le bonheur des consommateurs. Ces deux variétés de fraises cultivées en pleine terre, sous abris, sont très prisées pour leur qualité et leur saveur gustative. Malheureusement, ce succès n’a pas fait le bonheur des producteurs des Costières de Nîmes qui avaient travaillé au début des années 2000 à une appellation protégée « fraises de Nîmes ». Un long processus qui s’était matérialisé par la fondation d’une association des producteurs des fraises de Nîmes puis par la création de l’IGP « fraises de Nîmes » en 2013.
Aujourd’hui, il ne reste plus que trois producteurs gardois ! De plus, ils ne peuvent utiliser l’appellation « fraise de Nîmes ». En effet, la réglementation de l’IGP est trop stricte selon eux, et les crises arboricoles de 2009 et 2011 n’ont rien arrangé. Ils critiquent le nombre de contraintes administrative pour satisfaire la labellisation de l’IGP.
L'organisme certificateur tempère les critiques des agriculteurs en affirmant que l’IGP a bel et bien été créée et qu’elle peut être bien être réactivée dès lors qu’un nombre suffisant de producteurs pourra assumer le coût du procédé et répondre aux exigences du cahier des charges et des contrôles.
Source : viaoccitanie.tv