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Eric Tastayre, Apifood:

Cerise : « La saison risque d’être plus longue cette année »

C’est la troisième semaine cette année qu’Eric Tastayre, gérant de la société Apifood, vend les cerises de ses producteurs sous la marque Etamine, qui témoigne d’une production « 120 % française et 200 % tarn-et-garonnaise ». Eric dit avoir commencé timidement il y a 15 jours avec la Burlat, variété précoce qui s’est terminée la semaine dernière. « Nous avons ensuite enchaîné avec les variétés à chair ferme comme la Bigalise et la Coralise, qui sont sur le point de se terminer. On attaque maintenant la Folfer qui va battre son plein cette semaine. On est aussi en début de Summit. Nous avons un panel de variétés qui s’échelonnent sur tout le mois de juin ».

« Nous récoltons, vendons et expédions le jour même »
Parce que la cerise est un produit fragile, les associés de la Société Apifood tiennent à ce que l’intégralité de la récolte du matin soit vendue et expédiée dans la journée. Le produit se retrouve ainsi le lendemain au plus tard chez les grossistes et détaillants et fait l’objet d’un contrôle qualité stricte de la récolte jusqu’à son acheminement chez le client. « La qualité et la fraîcheur de nos cerises sont une priorité absolue. Nous voulons que le client reçoive un produit vivant, voilà pourquoi il y a zéro stock. Nous préférons vendre toute la récolte le jour-même quitte à faire des sacrifices, plutôt que de stocker à 8°C pour vendre le lendemain. Puis l’après-midi, je tiens à être présent lors de la préparation des lots afin de vérifier s’ils correspondent bien aux attentes de nos clients. »

Les ventes sont fluides depuis le début de la saison. Quant à la qualité, Eric en est jusqu’à présent satisfait : « Mis à part un peu de pluie sur la Burlat mais sans conséquence et quelques chutes physiologiques sur la Summit dues aux températures fraîches, nous n’avons pas eu de problème spécifique lié à la météo ».

Des volumes quotidiens moins importants et des prix fermes
Eric a l’impression cette année que la saison va être plus étalée : « Nous avons un gros différentiel entre les producteurs de coteaux et ceux de plaine. Depuis 30 ans que nous travaillons pratiquement avec les mêmes producteurs, nous avons bien en tête l’échelonnement des variétés et le décalage de la récolte chez nos producteurs les uns par rapport aux autres. Et cette année, l’écart est beaucoup plus creusé allant jusqu’à deux semaines pour une même variété alors que d’habitude on ne dépasse pas les 4-5 jours ».

« Je pense que la différence cette année va résider dans le fait d’avoir des volumes journaliers moindres, car actuellement on est à 70 % de ce que l’on fait d’habitude. En revanche, nous avons commencé une semaine plus tôt et j’ai l’impression que l’on va finir plus tard. La saison va donc être plus longue, mais les volumes récoltés jusqu'à présents sont identiques à ceux de l'année passée. Ce qui est plutôt positif pour les producteurs car les prix sont assez fermes et varient très peu. En général après la Burlat on a une chute des cours, mais actuellement les prix restent élevés par rapport aux autres années ».

Pour plus d'informations :
Eric Tastayre
Apifood
Tél. : +33 5 63 20 22 50
Mob. : +33 6 07 59 03 75
eric@apifood.com   
www.apifood.com