La récolte de pommes de terre bat actuellement son plein dans la région espagnole de Castille-et-León, avec de bonnes perspectives et des niveaux de vente très satisfaisants.
« La campagne a démarré en termes de prix lorsque nous avons commencé à vendre de nouvelles pommes de terre du sud de l'Espagne, compte tenu de la demande énorme et du manque de stocks enregistrés cette année dans les principaux pays producteurs d'Europe », a déclaré Juan Manuel Coello, directeur de Patatas Meléndez. ; leader dans la production et la commercialisation de pommes de terre en Espagne. « Nos exportations ont donc été excellentes cette année. En fait, beaucoup de pommes de terre ont été expédiées en France, ce qui sort de l’ordinaire, étant donné que c’est ce pays qui exporte généralement de grandes quantités en Espagne et dans le reste de l’Europe. »
« Nous avons connu une petite crise ces dernières semaines avec la récolte en Castille-et-León, car les premières variétés de pommes de terre sont arrivées sur un marché bien approvisionné. Certains producteurs sont devenus nerveux et ont réduit leurs prix de 50 centimes le kilo à environ 25 centimes, mais il s'agit toujours d'un prix très raisonnable pour ce produit, compte tenu des rendements obtenus. Maintenant, l'offre et la demande sont de plus en plus en équilibre et les perspectives sont bonnes. En fait, le prix moyen en juillet était très similaire à celui de l'année dernière », a déclaré le directeur de la société.
La récolte de pommes de terre française, si fréquemment importée par l'Espagne, commence maintenant. « Bien que leurs perspectives soient bonnes, il reste à voir quel impact les récentes vagues de chaleur ont eu sur les rendements et la qualité. Il y a encore de l'incertitude à ce sujet. »
La société commercialise la majeure partie de ses pommes de terre (environ 80 %) sur le marché intérieur, même si elle exporte également des quantités importantes vers les principales chaînes de distribution au Portugal et est présente dans d’autres pays, tels que la France, l’Allemagne, les pays d’Europe de l’Est, etc. avec ses pommes de terre emballées.
Comme l'a souligné Juan Manuel Coello, le fait que les deux dernières campagnes aient été si bénéfiques pour toutes les parties de la chaîne n'a pas incité les producteurs à étendre leur superficie plantée.
« La pomme de terre sera sûrement l'un des produits agricoles les plus rentables cette année. Une partie de la réussite des saisons récentes tient à une plus grande planification des productions en collaboration avec les producteurs. En tant que dirigeants, nous travaillons avec des contrats et des accords conclus avec les différents opérateurs de la chaîne, dans le but d’offrir des normes de qualité très spécifiques ; de cette façon, nous limitons les tentatives des producteurs habitués à planter simplement pour tirer parti de la spéculation et des conditions du marché libre. Il est de plus en plus difficile pour quelqu'un d'entrer sur le marché sans expérience. Par conséquent, la superficie reste relativement stable et il n'y a pas de différences majeures, alors que les bénéfices sont meilleurs pour l'ensemble de la chaîne. Il y a eu des années où la culture de pommes de terre ne valait pas la peine, mais ça continuera de changer. »
« Dans tous les cas, nous ne devons pas nous installer, car nous n'avons pas encore trouvé la formule pour stimuler la consommation de pommes de terre fraîches, étant donné la concurrence croissante d'autres sources d'hydrates de carbone, comme le riz, les pâtes, le pain, etc. Ce sera notre défi à l’avenir », explique Juan Manuel Coello.
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Juan Manuel Coello
Patatas Meléndez
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