Une étude de l’UFC-Que Choisir montre que les marges sur les fruits et légumes bio vendus en grandes surfaces seraient 75 % plus élevées que pour le conventionnel.
« Nous percevons des disparités énormes. Les produits les plus consommés subissent les plus grosses marges », précise Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l’UFC-Que Choisir. On note en effet des marges allant jusqu’à + 83 % pour les pommes de terre, + 109 % pour les tomates et + 149 % pour les pommes.
Stéphanie Pageot, présidente de la Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab) affirme qu’une transparence tout au long de la filière est nécessaire.
Un groupe de travail de l’Observatoire de la formation des prix et des marges, dédié au bio, réunira les acteurs de la filière (syndicats, grande distribution, inter-professions…) en septembre. « Cela prend du temps de mettre en place une méthodologie très précise de calcul des marges, précise Philippe Paquotte, secrétaire général de l’Observatoire. Le circuit de distribution bio a des charges spécifiques : mise en rayon plus élaborée, pertes plus importantes… Ce sont ces surcoûts qu’il faut réussir à mesurer pour définir la marge nette de la grande distribution. »
Source : larochesuryon.maville.com