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La plupart des serres photovoltaïques des Pyrénées-Orientales seraient vides

Une enquête de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) de 2018 a révélé que deux tiers des serres équipées de panneaux photovoltaïques des Pyrénées-Orientales ne couvriraient en réalité aucune production agricole. Il s’agit là d’une perte considérable de potentiel agricole dans le département.

Le rapport atteste en effet que 280 hectares de terres agricoles sont mobilisés par ces serres dont 180 hectares sont en friche. « Dans certains cas, il y a une très légère activité agricole, mais dont les rendements sont inférieurs à ceux qui auraient été possibles sans serre », précise Pierre-Arnaud Martin, chef du service aménagement à la DDTM.

A la base, le producteur d'énergie finance tout ou partie de l'installation de serres photovoltaïques sur les terres d'un exploitant agricole et peut même se porter acquéreur du terrain. Alors qu’il récupère l'énergie produite pour la revendre, à des prix garantis par les pouvoirs publics, l’agriculteur lui peut continuer à exploiter son terrain, et parfois récupérer une indemnité.

Certains exploitants se contentent de l’indemnité plutôt que d’utiliser la terre à des fins agricoles. Le risque de telles pratiques est de créer une hausse artificielle des prix du foncier agricole : « Cela peut générer un prix de référence sur le territoire puisque les opérateurs viennent acquérir des terres agricoles, en payant parfois plus que ce que ne vaut le terrain », explique Éric Hostalnou, responsable fruits et légumes de la chambre d'agriculture des P-O. Certains fournisseurs d‘énergie cherchent aussi du foncier et sont prêts à payer un agriculteur pour qu’il dépose un permis agricole.

La DDTM des Pyrénées-Orientales a décidé de renforcer les contrôles  : « Les maires sont compétents en matière de police d'urbanisme. Ils peuvent donc être amenés à dresser des procès verbaux qui peuvent donner lieu à des sanctions administratives ou pénales », explique Séverine Cathala, directrice adjointe de la DDTM.

 


Source : francebleu.fr

 

Date de publication: