Entre 2013 et 2018, la consommation de pommes de terre fraîches en Italie a augmenté de 15 % pour atteindre 763 mille tonnes. La consommation de pommes de terre congelées reste stable (145 000 tonnes), bien que les importations enregistrent une hausse.
« Le secteur italien de la pomme de terre doit profiter de cette tendance pour développer son offre. Selon les données d'Eurostar, la culture de la pomme de terre couvrira 1,7 million d'hectares dans l'UE en 2018, soit 3 % de moins qu'en 2017 », explique Matteo Zanarini de « Zanarini Agromarketing ».
L'Allemagne occupe la première place avec près de 9 millions de tonnes, suivie de la France (7,8 millions de tonnes), de la Pologne (7,4 millions de tonnes) et des Pays-Bas (5,7 millions de tonnes). L'Italie arrive en dixième position avec 1,3 million de tonnes. En 2018, l'Union européenne a produit 52,4 millions de tonnes, soit 1,4 million de tonnes de moins qu'en 2013.
En Italie, l'Émilie-Romagne est la première région productrice avec 16 %, suivie de la Campanie (15 %), des Abruzzes (14 %), de la Calabre (13 %) et du Veneto.
« L'Italie a exporté 76 000 tonnes en 2018, soit 34 % de moins qu'en 2017. Les destinataires principaux étaient l'Allemagne (36 %), la France (12 %), la Grèce (6 %), la Pologne (6 %) et le Danemark (5 %). Quant aux importations, elle a importé 554 000 tonnes en 2018, soit 3 % de plus qu'en 2017. 53 % des importations proviennent de France et 23 % d'Allemagne. »
« Un des points négatifs concerne la faible durée de conservation des produits frais italiens. En principe, tous les stocks doivent être vendus avant février, sinon la qualité ne sera pas au rendez-vous. Bien sûr, nous pouvons utiliser moins de molécules que d'autres pays, mais nous devons trouver des variétés avec une meilleure durée de conservation. »