Le Nepg a annoncé qu’il attendait une hausse des surfaces de pommes de terre dans les 5 pays membre de ce groupe (Belgique, France, Pays-Bas, Allemagne et Grande-Bretagne). Il précise que cette attente est risquée pour l’équilibre offre/demande.
Cette hausse des surfaces pourrait engendrer la baisse de celles d’autres cultures. En 2019, tous les pays étaient en hausse par rapport à la moyenne de 5 ans, avec une augmentation des surfaces particulièrement marquée en France et en Belgique, alors que la hausse la plus modérée avait été observée en Grande-Bretagne (+ 1,2 %).
Avec une dernière récolte à 26,9 millions de tonnes, le Nepg considère qu’aujourd’hui, il reste 1 à 2 % des pommes de terre dans les champs, avec des producteurs qui essayent encore de les récolter. Les coûts de production ont augmenté à cause des conditions de récolte difficiles en deuxième partie de saison, du séchage supplémentaire avant la mise en stockage, du lavage ou des pertes en pourriture sur certaines variétés… A noter que les coûts de stockage pourraient augmenter jusqu’à 3,00 €/q en conservation longue durée.
A l’export, la tendance est bonne et les prix actuels sont stabilisés, malgré une légère tendance haussière dans la plupart des 5 pays. En revanche, au regard des premiers contrats industrie sortis sur les 4 pays du continent, le Nepg estime que la hausse des prix n’est généralement pas suffisante.
Source : sillonbelge.be