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Des conditions de récolte difficiles pour le chou-fleur breton

Alors que le marché porteur, en France et à l’export, maintient des prix corrects, la récolte du chou-fleur se révèle assez complexe à cause de la météo très pluvieuse.

La campagne 2019/2020 du chou-fleur voit ses emblavements diminuer au niveau régional avec environ 100  millions de têtes, comparé à 106 millions pour la campagne précédente. 

« Cet été, avec la sécheresse, le taux de récolte a été assez mauvais en Bretagne, mais le prix a bien compensé. L’Europe a aussi subi un été chaud et sec. Cela a créé un gros déficit de production, qui nous a ouvert des marchés ; la Pologne a acheté du chou-fleur breton et c’est assez exceptionnel  », explique Jean-Michel Péron, producteur de légumes et président de la section régionale chou-fleur du Cérafel. 

La Bretagne est le réservoir à choux de l’Europe. Peu importe les conditions météo, les producteurs bretons arrivent à garantir des volumes à l’export. Au mois d’octobre, une pluviométrie cumulée de 600 mm a été enregistrée. Il faut remonter à 1994 pour voir de telles conditions. Cela a ralenti la récolte : sur presque tous les chantiers de récolte un deuxième voire un troisième tracteur étaient indispensables pour tirer le tracteur et la remorque à choux. Dans certaines parcelles il fallait même l’aide d’un tractopelle pour tirer les deux ou trois tracteurs.

«  Certaines parcelles, dont la récolte est prévue pour mars-avril, sont déjà en train de virer. Mais c’est encore prématuré pour pouvoir chiffrer les pertes  », poursuit le producteur. De plus avec toute l’eau absorbée par la terre, il sera difficile de planter des pommes de terre ou de la salade après une culture de chou-fleur.

Cette année, le flux a l’export a été plus important que les années précédentes avec l’Allemagne qui reste le plus gros acheteur même si l’Angleterre a importé 5 millions de têtes sur les 22 millions total. L’Angleterre veut du chou de calibre moyen, les producteurs ont donc récolté de ce calibre ce qui a permis de limiter les forts volumes qui auraient pu arriver en période de fêtes.

Le chou-fleur breton est expédié vers 30 pays : 60 % de la production partent à l’export et 40 % sont vendus en France. Si les prix sont bons, la concurrence d’Espagne et d’Italie préoccupe tout de même les agriculteurs : «  Il nous faut un prix moyen de 0,60 €/tête, tous calibres confondus, pour couvrir notre coût de production et payer le personnel  », précise le producteur. Avec ce marché porteur, les producteurs n’ont pas encore orienté de production vers la transformation. 

 


Source : paysan-breton.fr

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