Dans le Var, Marc Giovinazzo a eu l’idée folle de faire pousser des bananes 100 % bio, locales et maturées sur plante en métropole. Il y a deux ans, il abandonne son travaille dans le secteur des fleurs pour cultiver de la banane.
Après un premier test, le producteur est satisfait : « On est sur un produit haut-de-gamme, local et zéro pesticide. Nous utilisons le crottin de nos chevaux pour faire le terreau », explique-t-il.
De plus, il s’inscrit dans une démarche éco-responsable d’autosuffisance. Il souhaite utiliser les racines comme ficelle pour les bottes de foin ou pourquoi pas même cuisiner la « popote », la fleur mâle du bananier. « On travaille comme les anciens faisaient, on essaie de retrouver cet effet circulaire, cette boucle perdue avec la mécanisation ».
Il souhaite étendre la production en cultivant de nouvelles variétés dont une du Brésil qui se différencie par son intérieur orangé ainsi que d’autres du Honduras et d’Australie.
Ses bananes se vendent actuellement sur les marchés de Sanary ou à l’Amap de Vidauban, au prix de 20 euros le kilo, soit « le même prix qu’une variété Frécinette bio qui vient de Martinique ».
Source : positivr.fr
