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La crise sanitaire profite au bio

Avec le confinement en vigueur depuis le 17 mars en France, on note un profondément changement dans les habitudes de consommation des citoyens. Les références alternatives sont notamment de plus en plus plébiscitées.

Selon les données Nielsen, depuis le début du confinement, on note une forte croissance des produits bio et un écart qui se creuse de plus en plus avec les produits conventionnels.

Les ventes dans les réseaux spécialisés se sont multipliées : « La valeur du panier moyen a augmenté de 48 %, passant d’environ 40 à 59 euros depuis mi-mars », précise Alexandre Fantuz, directeur marketing chez Biotopia.

Cette croissance s’explique car « les produits bio, perçus comme plus naturels que les autres, restent recherchés par les consommateurs, surtout dans une période de doute, où les produits vus comme globalisés sont sous le feu des critiques », commente un consultant analytique chez Nielsen. On note aussi moins de ruptures dans les stocks que pour les produits conventionnels. 

Enfin, la croissance du bio répond aussi à une logique géographique liée à la localisation de la clientèle. Les départements avec la plus forte progression du bio, jusqu’à 25 %, sont ceux du nord, du nord-ouest, de l’est et du sud-ouest.

Pour les analystes, les produits alternatifs (bio, écologiques et locaux) devraient sortir plus fort de cette période particulière. « La crise sanitaire que nous traversons va remettre un fort focus sur les produits santé et pousser les distributeurs à aller encore plus loin dans l’assortiment de produits frais pour répondre à une demande accrue. Deux phénomènes qui pourraient bien profiter au bio, sur les catégories dans lesquelles il est encore à développer », conclut Daniel Ducrocq, directeur des services à la distribution chez Nielsen.

 


Source : lsa-conso.fr

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