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Marché européen de la pomme de terre (semaine 16)

« L’activité du secteur de la transformation a été fortement réduite »

Marchés physiques européens
Récapitulatif des cours €/t (source : NEPG) :

Belgique 
Message des marchés Fiwap / PCA :
Pommes de terre industrielles : la plupart des usines travaillent à capacité réduite, variant néanmoins entre quasi 100 % et 30 %, suivant leurs propres marchés et débouchés. Ce sont les contrats qui sont utilisés. Il n’y a pas (ou quasi) plus d’achats sur le marché libre. On note de l’export vers certains pays de l’Est, dans l’Union (Pologne, Roumanie) ou en dehors (Moldavie, Ukraine)… La plupart des préparateurs – emballeurs ont une activité normale, sans chute des ventes après les 2 semaines folles du début du confinement, ou elles ont travaillé en surrégime.

Prix pour le tout venant, 35 mm+, min 60 % 50 mm+, min 360 g/5kg de PSE, vrac, fritable, départ, hors TVA, livraison directe : Bintje, Fontane, Challenger : non cotées par manque de transactions pour l’industrie. On note quelques ventes/achats pour les marchés de l’export, l’agroalimentaire, l’aliment du bétail,… à des prix bas…

Marché à terme
EEX à Leipzig (€/q) Bintje, Agria et var. apparentées pour transfo, 40 mm+, min 60 % 50 mm +:

Le règlement de liquidation s’est clôturé jeudi à 1,70 €/q, un cours historiquement bas. Le dernier règlement de liquidation le plus bas était de 2,30 €/q en novembre 2014. A noter que les cours pour novembre 2020 et avril 2021 sont largement en-dessous des coûts de production (et conservation)…

Pays-Bas
L’industrie tourne à régime réduit et « s’occupe des contrats » … Certains producteurs ont commencé à vendre leurs excédents sur le marché de l’alimentation du bétail. Si la sécheresse perdure, ils en prendront plus… Un gros groupe agro-industriel batave utilise d’ailleurs des volumes croissants de pommes de terre pour la fabrication d’aliments pour animaux de compagnie (chiens, chats, etc.). Par contre, jusqu’à nouvel ordre, les « amidoniers » ne sont pas enclin à rouvrir des usines pour transformer des « frites » en « fécule »… que ce soit aux Pays-Bas, en Allemagne ou au Danemark.
Les plantations se poursuivent, parfois très laborieusement dans les argiles où les structures à la sortie d’hiver ne sont pas bonnes. On est passé en quelques jours d’une situation « trop humide » à une situation « trop sèche ». L’irrigation a commencé sur certaines cultures dans différentes régions ! Si baisse des emblavements il y a, elle ne sera que de quelques pourcents…

PotatoNL : voir aussi sur www.potatonl.com  

France
Repris tel quel du message marché de FranceAgriMer – RNM :

« L’activité du secteur de la transformation reste dépendante de la crise sanitaire qui a valu la fermeture des restaurants, de la restau rapide et service alimentation et des collectivités en France (mais également en Europe). Les transactions sur le marché libre demeurent donc inexistantes, avec un report des enlèvements sur la prochaine campagne (juillet/août 2020). Les frigos étant remplis, certains opérateurs réalisent des transferts vers d’autres sites pour des débouchés divers afin de pouvoir libérer du volume de stockage, de même qu’ils s’emploient à orienter des pommes de terre hors normes vers d’autres unités de revalorisation (alimentation animale, méthanisation…). Avec une activité fortement réduite, les lignes pour flocons tournent par contre correctement ainsi que celles concernant les frites surgelées. Les ventes hors restauration se sont renforcées sur les produits surgelés, mais également les chips. Pour autant, les volumes travaillés ne suffisent pas à absorber l’offre disponible. Les usines s’emploient donc à maintenir au mieux leurs activités commerciales sur les ventes de produits finis afin de poursuivre autant que possible les enlèvements de leurs contrats. A ce jour, les stocks résiduels sont donc très importants avec une qualité qui se dégrade (durée de conservation limitée) sur un marché peu fonctionnel. Le marché du frais se stabilise et affiche une fréquentation très régulière, avec un accroissement d’activité en fin de semaine. Les enseignes de la grande distribution restent les acteurs principaux avec en tête les supermarchés et les magasins Proxi. Chez les grossistes, l’activité est plus problématique et varie selon les circuits de distribution. Beaucoup d’entre-deux travaillent cependant avec les commerces de proximité mais la fermeture des marchés plein vent contracte leur activité. A l’exportation, le marché reste animé sur les pommes de terre lavées et lavable de très belle qualité. Les prix demeurent très fermes sur ce segment, en raison d'une offre qui se raréfie.

A contrario, même en dépit de prix moyens dépréciés de l'ordre de -15 % sur une semaine, les pommes de terre brossées/non lavées ne trouvent que des débouchés insignifiants, si toutefois ils se présentent dans un marché très compliqué. Malgré la raréfaction des pommes de terre de qualité, les grandes et moyennes surfaces (GMS) tenteront de s’adapter pour continuer à proposer des produits adaptés aux consommateurs à la recherche de qualité. Avec le travail dans les champs, l’offre peut sembler diminuer ponctuellement avec une certaine rétention de certains producteurs alors que la demande s’active. Les travaux de plantation se poursuivent dans de bonnes conditions mais variablement selon les secteurs géographiques (plantation de 15 % environ à plus de 30 % des surfaces prévues du Sud vers le Nord de la région). Avec une estimation évaluée à 500.000 tonnes de pommes de terre industrielles (lettre hebdomadaire de l’UNPT) qui pourraient ne pas être transformées (enquête en cours), la recherche de solutions alternatives de valorisation est plus que nécessaire afin d’actionner tous les leviers (féculerie, alimentation animale, méthanisation, stockage de produits finis...) ».

Pdt industrielle, vrac, départ, hTVA, Nord Seine, €/qt, min – max (moy) (RNM) :

Allemagne
Marché du frais, cours en légère hausse tant en chairs fermes à 24,08 €/q (contre 23,88 €/q) qu’en en chairs tendres & farineuses à 22,75 €/q (contre 22,25 €/q). Meilleurs prix (jusqu’à 3,00/q en plus, pour les origines « caisses – frigos ». Certaines variétés d’habitude utilisées par l’industrie se retrouvent dans les étals des supermarchés et à l’export. Marché de la transformation : Fontane / Challenger : non cotées (il y à 3 semaines : 10,00 €/q) . Innovator : non cotées (il y a 2 semaines, 11,00 €/q). Cotations pour autres utilisations (biogaz, alimentation bétail…) : 1,50 – 2,00 €/qt.

Pommes de terre bio : prix producteurs rendus négoce : entre 63 et 65 €/qt. Le marché des bio se porte bien, avec des cours stables et une bonne demande avant et autour de Pâques. Les stockages frigo du Nord du pays ont aussi approvisionné le Sud et même l’Autriche (qui normalement est une fournisseuse nette à l’Allemagne). Dans certains cas, les tarages deviennent plus importants… Les premières bio d’Egypte et d’Israël vont arriver… en attendant les espagnoles

En période de départ champs, il faut retirer 1,00 €/q à ces prix pour frais de triage

Grande-Bretagne
Les derniers cours disponibles (semaine sur fin mars-début avril) montrent des cours en baisse, bien qu’encore très élevés (comparés à ceux du continent) autour de 27 – 28,00 €/qt.

Pour plus d'informations :
FIWAP
www.fiwap.be 

Date de publication: