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Pas de débouchés pour le melon de Guadeloupe et Martinique

Avec un trafic aérien quasiment à l’arrêt, les melons de Guadeloupe et de Martinique, vendus en majorité à l’export, peinent à trouver des débouchés.

La Région Guadeloupe a indiqué que la crise sanitaire liée au Covid-19 « a un impact économique très lourd sur la filière melon aux Antilles et risque d’entraîner la faillite de Caraïbes Melonniers, l’organisation de producteurs de cette filière ». Celle-ci regroupe 20 exploitants de melons, dont 16 en Guadeloupe et 4 en Martinique.

Cette année, Caraïbes Melonniers espérait produire « 3 250 tonnes de melons en Guadeloupe », dont 2 250 tonnes pour l’export, soit près de 70 % de sa production. Les expéditions sont habituellement « assurées par plusieurs compagnies » sur les vols passagers. La période d’exportation s’étale de fin janvier à mai, « avec un pic entre avril et début mai », précise la région.

Actuellement, seule la compagnie Air France assure des rotations en cette période de crise, « avec des tarifs très augmentés », a estimé la région. Une déclaration sur les prix qui a été contredite par la compagnie aérienne. Celle-ci assure qu’ « en dépit de la réduction de la capacité, nos tarifs n’ont pas augmenté et sont restés stables, y compris pour le transport de melons ».

C’est une autre compagnie aérienne qui transportera cette année la marchandise pour Caraïbes Melonniers et son exportateur. La région va prendre en charge le surcoût entraîné pour ces « quatre vols », pour un total de 354 850 euros.

Les 134 tonnes de melons exportées permettront « de préserver le marché national, face à la concurrence des importations du Maroc ou d’Espagne », explique l'institution régionale. Parallèlement, une distribution locale de 1 500 cartons de melons est prévue en faveur des familles dans le besoin.

 


Source : bfmtv.com

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