Le récolte de la pomme de terre AOC de l'île de Ré a débuté. Malgré la crise sanitaire, les producteurs sont plutôt optimistes entre les conditions météorologiques favorables et les estimations positives pour la récolte. Il s’agit d’un produit rare et plus cher que la pomme de terre classique (10 euros le kilo au début de la saison, puis moins de cinq euros par la suite).
Pour Christophe Barthere, directeur de la coopérative UNIRÉ, seuls les débouché restent incertains même si la grande distribution semble pallier le manque à gagner des restaurateurs. Mais avec une recrudescence des achats de produits locaux, les producteurs pourraient bien écouler facilement leur production. « Les consommateurs jouent le jeu de la production française », déclare Christophe Barthere.
La production annuelle représente environ 2 000 tonnes, soit 2 % de la production annuelle de pommes de terre primeurs en France. Tous les paquets de pommes de terre porteront la mention « Appellation d’Origine Protégée Pomme de Terre de l’Ile de Ré ». Une appellation décrochée en 1998 avec un cahier des charges strict : les pommes de terre doivent être produites, calibrées et conditionnées sur certaines communes définies. Le calibre des tubercules doit être inférieur à 70 mm et le poids des emballages de distribution ne doit pas excéder 25 kilos. Seules certaines variétés sont autorisées, la commercialisation ne doit pas aller au-delà du 31 juillet, et le rendement ne doit pas excéder 25 tonnes à l’hectare.
Source : francetvinfo.fr