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Pourquoi trouve-t-on des tomates à 7 euros le kilo dans les supermarchés ?

Un supermarché du Haut-Rhin a subi les foudres de la toile suite à la publication d’une photo qui présentait un kilo de tomates grappes à presque 7 euros. Le magasin a répondu au journal de la chaîne télévisée LCI afin de mettre au clair l’affaire.

Le Super U de Bitschwiller-lès-Thann, dans le Haut-Rhin, ne comprend pas la polémique qui entoure la publication. Celui-ci affirme se contenter de répercuter les prix d'achats, eux-mêmes très élevés. « Les conditions d'approvisionnement sont ce qu'elles sont en ce moment », précise le gérant. « Ces tomates grappes sont de première catégorie, de premier choix et cultivées en France. Ajoutez à ça le fait qu'en ce moment, on n'est pas encore dans la saison ».

A l’heure actuelle, les prix sont très volatiles. « Ils peuvent baisser de 20 à 25% en l'espace de 15 jours et changent au jour le jour dans le secteur des fruits et légumes », explique le gérant. « Aujourd'hui, vous trouvez le kilo d'asperge à près de 12 euros, et il s'agit seulement de la juste rémunération de l’agriculteur ».

Le coronavirus a bien sûr joué un rôle dans cette affaire : depuis quelques semaines  les supermarchés privilégient la production nationale. « Il est clair qu'on se repose plus sur la production nationale », indiquait au micro d'Europe 1 Laurent Grandin, président d'Interfel, l'interprofession des métiers de la filière fruits et légumes frais. Il faisait d’ailleurs la différence entre « les produits dits stockables » (légumes racines, carottes, navets, pommes...) et les produits « non-stockables » qui n’ont pas la même évolution de prix. « À cette période de l'année, la France n'est pas auto-suffisante pour tous les produits 'ratatouille' ou les produits comme la fraise », précise Laurent Gaudin.

De plus, il y a eu de nombreux troubles logistiques. En effet, habituellement les camions circulent à plein, en alternant entre produits frais et autres types de produits. Aujourd’hui, seul le transport alimentaire fonctionne ; ce qui fait qu’ils circulent parfois à vide. Il y a donc une répercussion sur l'ensemble des coûts du transport.

 


Source : lci.fr

 

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