Grâce à une météo clémente pour les tubercules, les pommes de terre d’appellation d’origine protégée de l'île de Ré sont prêtes pour la récolte.
La vingtaine de producteurs s’organise en mettant à disposition des masques dans les champs, mais aussi dans l’usine d’assemblage de la coopérative Uniré du Bois-Plage. Chaque année, la récolte donne environ 2 000 tonnes de « truffes rétaises ».
Cette année, malgré la crise sanitaire, les tubercules seront disponibles « sur les étals de leurs supermarchés entre 7 et 8 euros le kilo », explique Christophe Barthère, directeur de la coopérative Uniré. En revanche, la vente sur les marchés connaît quelques problèmes logistiques : « Ce canal de distribution représente 20 à 30 % de nos ventes, détaille le directeur de la coopérative. Mais avec l’interdiction des rassemblements et les contingents de produits, là, c’est très compliqué. »
Même si la grande distribution devrait permettre d’écouler les stocks, les agriculteurs n’écartent pas le risque de se retrouver avec des tonnes d’invendus. En effet, le marché mondial de la pomme de terre est à ce jour saturé et partout les stocks s’accumulent. Les producteurs espèrent qu’avec le retour des consommateurs vers des produits locaux la pomme de terre de l’île de Ré trouvera sa place dans les caddies des consommateurs, surtout que celle-ci est un produit à l’identité régionale forte.
Source : pharedere.com