A Embreville, en Picardie, Frédéric Delignières, producteur d’asperges n’a pas vu son chiffre d’affaires baisser durant la crise. Afin d’éviter les complications liées aux mesures de confinement, il a très vite embauché « des étudiants du coin », qui ont ensuite été formés pendant une semaine. « La saison des asperges commence mi-avril et se termine mi-juin. Quand le confinement est décrété, on s’aperçoit vite que nos cueilleurs habituels, des professionnels que l’on retrouve chaque année, ne pourront pas venir », explique-t-il.
En ce qui concerne la vente, alors que l’on voit se multiplier les drives mis en place par des restaurants, des producteurs et même des librairies, Frédéric Delignières, a opté pour un système de dépôts chez plusieurs commerçants d’Amiens. « Les gens ont confiance car le produit sort du champ, il n’a pas été touché par d’autres comme c’est le cas dans les grandes surfaces », explique-t-il.
Aujourd’hui, il se demande cependant si « cet engouement pour la vente directe va perdurer ? »
Source : courrier-picard.fr