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Emmanuel Eichner, Alterbio :

« Nos producteurs cultivent de la tomate bio française en hiver uniquement sans chauffage »

Dès la fin du mois d’avril, les premières tomates bio Couleur Midi cultivées dans des serres sans chauffage artificiel ont été récoltées par les producteurs de l’Association Terroirs Bio d'Occitanie. « La culture sous abri froid fait appel à des pratiques respectueuses de l’environnement restant ainsi en phase avec l’éthique et les valeurs de la Bio. Cette technique respecte le cycle naturel de la plante et la saisonnalité contrairement aux serres chauffées qui sont par ailleurs très consommatrices d’énergies fossiles », explique Emmanuel Eichner, directeur adjoint d’Alterbio France. Si l’entreprise privilégie la qualité gustative dans le choix de ses variétés, Alterbio a également décidé de ne travailler qu’avec des maraîchers cultivant leurs produits en plein champ ou sous abri froid, à l’image de Luc Manongo.


©Alterbio

Au Sud du Roussillon, Luc Manongo et sa famille cultivent des tomates bio sous serre froide
Le maraîchage biologique sous abri requiert un savoir-faire spécifique. L’enjeu est de maintenir un climat favorable à partir de la chaleur du soleil et de l’air extérieur. Luc, producteur Couleur Midi depuis 2016, cultive en famille sous une serre en verre des tomates, des concombres et d’autres légumes 100 % biologiques.


©Alterbio
 
Avant de créer son exploitation agricole, Luc était chef de culture hors sol sous abri, dans la production de semences (tomate, concombre, melon). Il a acquis une grande expertise dans la lutte biologique. L’agriculture biologique était la suite logique de son cheminement. « La plante possède les capacités naturelles de lutte contre les ravageurs et les champignons. Plus elle est développée en condition naturelle, plus elle sera résistante aux attaques », explique Luc. En 2010, il décide donc de convertir ses terres en bio, depuis aucun traitement phytosanitaire chimique n’est utilisé.
 
« Dans le cadre de l’association de producteurs « Terroirs Bio d’Occitanie », Alterbio m’accompagne sur le plan commercial mais aussi sur l’aspect agronomique depuis 2016. C’est sécurisant et rassurant de travailler avec l’équipe : Pierre, Nathalie, les agréeurs… Je les connais bien et je sais que 100 % de ma production sera vendue. Dans le cas où le marché évolue, Alterbio me prévient et je l’adapte par anticipation pour éviter les pertes. La confiance mutuelle et la transparence sont de mise. Je travaille beaucoup avec Nathalie, la Chargée de filières. Nous organisons ensemble la production en planifiant les cultures. C’est très apaisant pour moi, je délègue en confiance la partie commerciale, et Alterbio me fait confiance pour la qualité de mes légumes. Il n’y a pas de production à l’aveugle. Je suis très satisfait de cette collaboration ! »


©Alterbio
 
« La serre froide », un outil de travail central, respectueux de l’environnement
Le maraîchage sous serre froide est tout un art. Ce métier spécifique demande un savoir-faire technique complémentaire au maraîchage de plein champ. Luc a choisi d’investir dans une serre froide en verre de 5000 m² respectueuse de l’environnement. Il cultive sans aucun système de chauffage artificiel. Comme la tomate a besoin de chaleur pour se développer, Luc gère le climat intérieur uniquement par l’ensoleillement naturel et l’aération (ouverture – fermeture des volets), un environnement favorable à la croissance des plantes. L’enjeu est de maintenir l’équilibre de la floraison et de la végétation du début à la fin de la culture.


©Alterbio

Concrètement, Luc veille quotidiennement à la température ambiante de la serre, l’hygrométrie, la lumière, la qualité de sol, l’arrosage et en observant chaque plante. Sa serre est divisée en deux zones où il alterne tomates et concombres. Entre ces deux cultures, la terre est mise en repos pour la préserver. « Il est important de diversifier les espèces végétales. L’objectif étant de se rapprocher du milieu naturel », explique Luc.


©Alterbio
 
Les étapes de la culture
Étape 1 : La préparation de la parcelle
1. Travailler le sol : début septembre semis « d’engrais verts », fin novembre le broyage. La fertilisation organique est incontournable en bio car l’apport d’engrais chimique n’est pas autorisé. Elle vise d’abord à améliorer les propriétés physiques du sol.
 
2. Pose du paillage sur les futurs rangs de tomates (pour éviter le développement de mauvaises herbes)
 
3. Installation du goutte à goutte (pour arroser les plants en optimisant les dépenses en eau)
 
4. Installation des ficelles pour le « palissage ». Ce seront les tuteurs des plantes.

5. Entretien des vitres de la serre : les réparations sont indispensables pour garder le maximum d’énergie notamment au début de la culture.


©Alterbio


©Alterbio
 
Etape 2 : La plantation fin janvier
A réception des plants, Luc a environ deux jours pour planter. C’est une période intense, le temps est non seulement chronométré mais aussi chaque geste doit être précis pour la réussite de la culture.

©Alterbio


©Alterbio
 
Etape 3 : Le suivi quotidien de Luc dans la serre
1. Le climat : la chaleur détermine la croissance de la plante. Luc dispose d’un programme informatique pour le suivi de la température. En journée, elle doit monter progressivement en fonction de la luminosité extérieure, pour ensuite se réguler la nuit et obtenir une moyenne sur 24 heures. Luc doit veiller au renouvellement de l’air en limitant l’ouverture pour maintenir la chaleur. Pour la photosynthèse, il faut de la chaleur et de lumière, sans elles, la plante serait fragilisée et résisterait moins aux attaques d’insectes.


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2. L’entrée d’insectes auxiliaires : Luc observe chaque jour ses plantes. Il surveille l’arrivée d’insectes nuisibles, et favorise l’entrée d’insectes auxiliaires.


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3. Sur les plantes :
- Entretenir les plantes en enlevant les bourgeons.
- Adapter le palissage (tuteur de la plante) qui atteindra environ 3 mètres. Une fois par semaine, chaque plante est ré-accrochée à la verticale sur le guide pour un bon développement des fruits
- Tailler les bouquets pour obtenir 5 à 6 fruits qualitatifs par grappe.
- Gérer l’arrosage des plantes après diagnostic (vigueur de la plante et longueur des entre-nœuds, couleur des feuilles, résultat des prélèvements de terre, état du développement racinaire sous le paillage…).
 
Etape 4 : La pollinisation
Quelques jours avant la première floraison, 1 à 2 semaines après la plantation, Luc installe des ruches de bourdons. « Ce sont des insectes « auxiliaires » précieux qui vont butiner les fleurs ». Il font faire « vibrer » la fleur pour libérer le pollen, favorisant ainsi la fructification du fruit et sa qualité (calibre, plus de pulpe, de jus et de saveurs).
 
« Dans la culture en grappe, le premier bouquet doit être noué impérativement. Sinon la plante passera en végétation et ne donnera aucun fruit. Il faut veiller à une pollinisation régulière pour une belle qualité de tomate. A ce moment, la température de la serre est déterminante, j’y veille et j’adapte les ouvertures des vitres en fonction du temps extérieur. Si les bourdons n’arrivent pas spontanément à butiner, je passe un bâton pour faire vibrer les fleurs ».


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Etape 5 : Le suivi de la floraison
A partir de la floraison, 7 à 8 bouquets sortiront. Les premiers bouquets apparaissent en février, puis les autres en mars-avril. Huit semaines après le premier bouquet, les tomates commencent à rougir.


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Etape 6 : La récolte fin avril début mai
La cueillette débute lorsque les tomates sont à parfaite maturité, avec une belle coloration. On récolte une grappe par semaine en moyenne sur une plante. Les premières tomates mûrissent au pied de la plante.


©Alterbio
 
Pour plus d’informations : 
Alterbio – Service Communication
5 Rue Levavasseur
Z-I Saint-Charles
66000 Perpignan
Tél. : 04 68 68 38 28
contact@alterbio.com 
www.alterbio.fr