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Le Québec peut-il être autosuffisant en légumes ?

A Saint-Nicolas, Jacques Demers, PDG des Productions horticoles Demers, estime que l’autosuffisance en tomates, concombres, laitues et poivrons de la belle province est à portée de main. « L’autosuffisance est accessible. On pourrait doubler facilement la production et éviter l’importation du Mexique et de l’Ontario », explique-t-il a Radio-Canada. 

Pour réaliser cela, il mise sur la production sous serre. « Il s’agit de produits cultivés en serre au Québec depuis plusieurs années. Il y a une demande et du marché qu’on peut aller chercher. L’industrie a encore un excellent potentiel de croissance ». Il faudra aussi l'implication d’Hydro-Québec pour proposer des tarifs préférentiels pour la consommation d'électricité des serres québécoises. De plus, les recommandations faites par le gouvernement du Québec pour consommer local doivent persister dans l’attitude des citoyens.

Le PDG de Demers reconnaît cependant qu’il reste encore du travail pour la production sous serre de petits fruits, comme les framboises, les fraises et les mûres. « Ce sont encore des produits en développement. Il faut mieux maîtriser les cultures, mieux maîtriser les rendements de production pour arriver à une production abordable pour les consommateurs », précise-t-il. Même situation pour les haricots et les melons.

Durant cette pandémie, Jacques Demers n’a pas changé le niveau de production pour ses petits fruits. « Fraises et framboises, on a décidé d’aller de l’avant avec tout ce qu’on avait de planifié. On est dans l’espoir que nos cueilleurs seront au rendez-vous », précise l’agriculteur. Il attend cependant toujours de la main-d’œuvre étrangère : « On a l’option de la main-d’œuvre locale, moins expérimentée, mais qui pourrait aussi retourner au travail à la fin des mesures de restrictions », conclut-il.

 


Source : radio-canada.ca

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