Ces dernières semaines, les oignons ont connu une forte activité. Toutefois, la demande a été quelque peu tempérée cette semaine, d'après Martin de Dreu, de De Dreu Onions aux Pays-Bas. « C'est un peu plus calme pour la première fois, mais nous avons envoyé beaucoup d'oignons ces dernières semaines. »
« Nous aussi, nous avons été très occupés. Principalement avec l'Afrique de l'Ouest et l'Angleterre. Il faudra voir si nous pouvons continuer pour l'instant. Quand le Sénégal fermera ses frontières, il prendra une grosse bouchée des volumes. Pour l'Angleterre, le Brexit est une grande incertitude. En tant qu'exportateurs d'oignons, nous avons l'expérience de la paperasserie pour les exportations vers les pays tiers. Mais cela ne facilitera pas les choses. Un peu plus de clarté serait la bienvenue, nos clients britanniques en savent aussi peu que nous ».
« Une chose est sûre : je ne vois pas les prix et les exportations augmenter de sitôt. Il n'y a pas non plus de demande en provenance de l'Europe de l'Est pour le moment. Mais ces pays arrivent toujours un peu plus tard sur le marché. Les gros oignons se vendent actuellement à environ 0,20 €. Je n'ai remarqué aucun problème de qualité. Nous avons chargé de beaux oignons blancs de classe I cette semaine. Il y aura sans aucun doute encore quelques oignons frits. Mais jusqu'à présent, il n'y a pas eu de problèmes », conclut Martin.
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