Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Pierre Gelebart, Prince de Bretagne :

« La campagne des artichauts a commencé avec du retard »

« La saison des artichauts bretons est retardée, avec une baisse attendue de production sur la première partie de la campagne », indique Pierre Gelebart de Prince de Bretagne. La coopérative n’a commencé la commercialisation que début mai. « De la sécheresse accompagnée de froid sur les mois de mars et avril n’a pas encouragé les cultures à pousser. »

Les producteurs de Prince de Bretagne devraient être en pleine production fin début juin. Les volumes seront inférieurs à la moyenne. « Certains producteurs ont dû éliminer les premières têtes qui avaient été touchées par le gel, pour que les plantes continuent de donner d’autres têtes derrière. Vu que la première tête est toujours la plus grosse, cela résulte automatiquement dans une baisse de rendement sur la première partie de la saison. Nous espérons récupérer ces pertes en septembre/ octobre car les plantations de ce printemps, qui seront récoltées cet automne, semblent importantes. »

Crédits photo : L’œil de Paco, Prince de Bretagne 

Au niveau du marché, Pierre souligne qu’il y a une très bonne demande. « C’est la deuxième année consécutive où on met en place des contrats avec nos expéditeurs, ce qui leur permet de se positionner en avance sur un prix et un volume. Sur cette première partie de la saison, les demandes en contrats étaient supérieures à la production. Cela montre qu’il y a un vrai intérêt pour l’artichaut. Le plus grand défi est qu’il y a relativement peu de jeunes consommateurs, comme c’est le cas pour beaucoup de légumes. »


Crédits photo : L’œil de Paco, Prince de Bretagne 

Prince de Bretagne propose quatre variétés d’artichauts différentes, à savoir les gros vert Camus et Castel, le gros violet Cardial et les Petits Violet. Ces derniers sont surtout commercialisés dans de Sud de la France et à l’export. Une autre partie des Petits Violet est contractualisée pour la transformation, ce qui permet de gérer le marché s’il y a trop de têtes. Pour les autres variétés ce sont aussi les petits calibres qui sont recherchés par la transformation. « C’est très intéressant, parce que ce sont ces calibres-là qui ne se vendent pas sur le marché du frais. »


Les quatre variétés proposées par Prince de Bretagne : Camus, Cardinal, Petit Violet et Castel. Crédits photos : Expression Bretagne 


Le gros violet Cardinal au champ. Crédits photo : L’œil de Paco, Prince de Bretagne  

Les artichauts Prince de Bretagne sont prioritairement commercialisés en France. « Comparé à d’autres légumes, l’artichaut est beaucoup sollicité par les détaillants, mais nous fournissons tous types de magasins. Pour chaque magasin nous essayons d’offrir un emballage qui correspond bien aux besoins. Pour les marchés et les hypermarchés, nous avons un colis standard de 60 x 40 qui contient généralement 13 ou 15 têtes, mais existe aussi en 24 têtes. Pour les petits points de vente, nous proposons des colis de 40 x 30 avec 6 ou 8 têtes. Cela permet une meilleure rotation au magasin et donc une meilleure qualité de produit. Il ne faut pas oublier que l’artichaut est une fleur. Avec le temps, il fane et perd son attractivité visuelle. »


Crédits photo : L’œil de Paco, Prince de Bretagne 

Pour plus d’informations :
Pierre Gelebart
Prince de Bretagne
Tél. : +33 2 98 69 38 71
Cell. : +33 6 62 92 64 74
pierre.gelebart@princedebretagne.com 
www.princedebretagne.com/fr