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François Bellivier, Capexo :

« A quel prix devons-nous continuer d’importer des produits exotiques ? »

La saison du litchi réunionnais va commencer. Capexo recevra ainsi sous peu ses premiers colis par avion. « La saison en tant que telle s’annonce prometteuse. Nous allons commercialiser cette année plus de 450 tonnes de litchis.  Capexo représentant 60 % du fret aérien de l’Ile de la Réunion, dont 100 % de cette part en fret passager, nous devrions pouvoir approvisionner nos clients avec cette origine. Ce qui risque malheureusement de ne pas être le cas pour les autres origines dans les semaines à venir qui sont acheminées par cargo », rapporte François Bellivier, directeur du développement de Capexo.  


Arrivage du jour en litchis origine La Réunion

Les effets de la crise sanitaire jusque-là maîtrisés 
Si la crise du Covid et les confinements ont été lourds de conséquences, le secteur des fruits et légumes fut jusqu’ici moins impacté que d’autres. « L’an dernier, notre secteur d’activité n’a pas trop été impacté par un manque de fret, tant aérien que maritime. Les tarifs sont restés relativement stables, et nous ont permis de proposer à nos clients des produits exotiques à un prix abordable pour décembre 2020. »

Un trafic aérien mondial divisé par deux 
Mais aujourd’hui, la disponibilité de produits exotiques pour la période de Noël semble compromise par un fret aérien lourdement impacté. « Le challenge cette année va résider dans le fret et la régularité d’approvisionnement. Nous n’aurons pas la certitude que nos produits arrivent en temps et en heure et il sera très difficile de trouver des avions pour le transport. En effet cette année, le trafic aérien mondial a été divisé par deux car les vols entre les différents pays confinés ont été interdits durant de nombreux mois, obligeant les compagnies aériennes à suspendre la majorité de leurs vols à travers le monde. Pour exemple, la fréquence des vols du Pérou d’Air France, a été divisée par trois ».  

Un fret maritime mondial extrêmement sollicité par la reprise de la consommation 
Depuis le début de l’année 2021, le trafic maritime mondial est lui aussi fortement perturbé. La hausse moyenne des prix du fret maritime dépasse les 40 %. Les gros industriels du monde entier ont sollicité 50 % de containers en plus, afin de pouvoir réactiver leurs usines et faire face à une reprise énorme de leur activité due à une importante reprise de la consommation. Ce soudain surcroît général de besoin de fret a entrainé une hausse conséquente du prix des containers selon les origines. Ces mêmes industriels, dont les usines sont à l’arrêt à cause d’un manque de pièces, se retournent dans l’urgence vers l’aérien, rendant les espaces réservés au fret du périssable de plus en plus rares. 

Une hausse des coûts de fret importante pour l’origine VietnamPendant les 3 derniers mois de confinement au Vietnam, de nombreuses marchandises sont resté bloquées dans les ports et les entreprises ont choisi de se rabattre sur le transport par avion. Vêtements, chaussures, pièces automobiles, équipements électroniques... Autant de produits très recherchés à qui les transporteurs ont donné la priorité, au détriment des produits frais, générant une forte hausse du taux de fret aérien : + 15 % sur la période de mars à septembre 2021 entre le Vietnam et la France. « Par exemple, les prix du fret aérien en provenance du Vietnam - un des plus gros fournisseurs mondiaux de composants électroniques - ont pratiquement été multipliés par 4 depuis l’année dernière. Nous payions 2.40 USD par kilo en 2020, et cette année nous en sommes à 8.10 USD par kilo et il est fort probable que ces hausses ne soient pas terminées. Selon les experts en logistique, nous avons encore deux ans de perturbation devant nous avant que les rotations ne se remettent en place ». 

Un approvisionnement de produits frais en origine chinoise fortement ralenti
En ce qui concerne la Chine, le fret maritime depuis le pays a été multiplié par 4 en 1 an. « Il faut également souligner que les rotations des bateaux sont fortement perturbées, et il est aujourd’hui très fréquent que la durée du transit soit augmentée de plusieurs jours sans que nous en soyons informés au chargement dans les ports d’origine. Face à ces perturbations, l’importation de certains de nos produits est inévitablement impactée. Nous avons par exemple dû fortement ralentir l’importation du gingembre chinois. Par ailleurs, alors que l’on payait 3 000 dollars le container de pomelo chinois, nous atteignons aujourd’hui les 11 000 à 12 000 dollars. Une augmentation fulgurante nous amenant à nous poser la question : Devons-nous continuer d’importer et jusqu’à quel prix le consommateur suivra-t-il ? ».  

Pour plus d'informations 
François Bellivier
Capexo
32-34 av. Georges Guynemer
Z.A. Jean Mermoz – Bât.D
94 550 Chevilly-Larue, France
Tél. : +33 (0) 1 41 73 20 77
Cell. : +33 (0) 6 75 03 76 54
f.bellivier@capexo.fr  
www.capexo.fr