L'impact de la situation en Ukraine est également ressenti par les exportateurs de choux néerlandais. « Pour l'instant, nous n'avons plus rien à faire dans cette direction, malgré le fait qu'il y avait pas mal de choux qui partaient vers l'est de l'Europe. L'Ukraine était même le leader du marché du chou, mais cette exportation est tombée à zéro pour le moment », déclare Martin Bolhuis de l'agence intermédiaire Tuindersbelang à Warmenhuizen. 
Martin Bolhuis et Richard Kruijer de Tuindersbelang
« Cela se traduit par une pression sur les prix qui a déjà commencé il y a quinze jours, lorsqu'il y avait des tensions et que les voitures ne pouvaient pas traverser la frontière. Au plus fort de la crise, le prix du chou blanc était de 32 cents, il est maintenant tombé à 23 cents. Le prix du chou rouge résiste mieux avec un niveau de prix autour de 35 cents. Nous pouvons encore faire du commerce à ce niveau de prix ».
Quant aux alternatives existantes sur le marché du chou, Martin répond : « Pas pour le moment. La demande finira par venir d'Europe occidentale, mais cela demande un peu de patience. L'Allemagne et la Pologne s'approvisionnent également, donc à des prix plus bas. Rester calme est l'ordre du jour. Si les entreprises veulent livrer rapidement, ce sera au détriment du prix. »
« Nous n'étions certainement pas mécontents du marché du chou jusqu'à présent. Les stocks n'étaient pas trop importants et nous pouvions faire n'importe quoi avec le calibrage. Nous pouvons encore le faire, mais les turbulences ne sont jamais bonnes pour le commerce. Et cette tension est actuellement ressentie dans le monde entier. »
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Martin Bolhuis
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