Le groupe de contact pêche-nectarine-abricot a approuvé un rapport sur les problèmes sanitaires et phytosanitaires des cultures de fruits à noyau dans lequel sont décrits les principaux ravageurs et maladies de ce secteur. Une fois encore, les difficultés rencontrées par les professionnels des quatre pays qui composent le groupe - France, Italie, Espagne et Portugal - pour lutter contre ces ravageurs ont été relevées.
Le rapport souligne, d'une part, les différences existantes dans la disponibilité des produits phytosanitaires entre les quatre pays, un problème qui doit être résolu, selon la FEPEX, afin qu'il n'y ait pas d'États Membres qui disposent de moins de ressources phytosanitaires que d'autres. D'autre part, la nécessité pour les producteurs communautaires de pouvoir compter sur des ressources phytosanitaires suffisantes et efficaces pour faire face à l'augmentation des ravageurs et des maladies a également été soulignée.
Dans ce sens, le groupe de contact espagnol-français-italien-portugais pour la pêche-nectarine-abricot, réuni par vidéoconférence, a convenu, entre autres, de diffuser le rapport aux fonctionnaires communautaires afin que des mesures soient adoptées. Ils ont également demandé à la Commission Européenne de mettre fin à la distorsion de concurrence avec les pays tiers qui se produit en matière phytosanitaire, afin que ces pays adoptent également la réglementation qui s'impose aux producteurs communautaires.
Dans le groupe de contact espagnol-français-italien-portugais sur l'ail, qui a eu lieu le 28 avril, ainsi que dans le groupe sur les fraises, qui a eu lieu le 9 mai, la réduction des ressources pour lutter contre les parasites dans les différentes cultures a également été constatée. Comme l'ont expliqué les responsables de la FEPEX et des associations intégrées qui ont participé à ces groupes, « nous sommes dans une situation d'augmentation des parasites et de diminution des ressources phytosanitaires pour lutter contre ces parasites, il est donc urgent d'agir sur ce problème qui menace la viabilité des exploitations. »
Dans le groupe de contact espagnol-français-italien-portugais pêche-nectarine-abricot, les conséquences des gelées sur la production européenne ont également été discutées. En rappelant les graves dégâts qui ont eu lieu en Espagne, notamment en Aragon et en Catalogne, alors qu'en France, en Italie et en Grèce, les dégâts n'ont pas été élevés et une augmentation de la production est attendue.
Source : fepex.es