Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Le chou-fleur : production emblématique de Prince de Bretagne

La coopérative Prince de Bretagne est reconnue aujourd’hui pour la qualité d’un légume emblématique qu’elle produit depuis plus de 50 ans. « Le chou-fleur est le légume historique de Prince de Bretagne. Nous avons acquis au fil des années un savoir-faire important sur ce produit. La quasi-totalité de nos producteurs le cultivent, pour un total annuel de cent millions de têtes dont 10 % en bio. Notre terroir breton est parfaitement adapté à la production de chou-fleur, car nous bénéficions de températures plutôt chaudes et humides et le climat océanique nous préserve des grandes gelées. Nous arrivons donc à produire des choux-fleurs avec une qualité très régulière, à savoir une pomme bien blanche et bien serrée, soutenue par des feuilles fraîches. Nous avons aussi cette particularité d’obtenir de gros calibres qu’il est un peu plus compliqué à produire en Espagne ou en Italie, terroirs qui ne bénéficient pas des mêmes avantages climatiques que nous », rapporte Emilie Bardin, cheffe de produit chez Prince de Bretagne. 


Crédit Photo : L'Œil de Paco - Prince de Bretagne

Une campagne de communication pour rajeunir la consommation
Face à une consommation vieillissante, la coopérative s’est lancée depuis quelques années le défi de redynamiser la consommation en adoptant une communication visant à moderniser l’image de ce brassicacée. « Si elle a pu diminuer par le passé, la production de chou-fleur s’est aujourd’hui stabilisée. Nous ne ménageons pas nos efforts pour rendre le légume plus attractif auprès des jeunes générations. Nous avons récemment fait une grande campagne de communication à l’aide d’affichage dans le métro et les grandes villes pour amener un peu de gourmandise au chou-fleur et le remettre au cœur de la cuisine des Français. Nous montrons ainsi les différentes manières de cuisiner le chou-fleur et mettons en avant des recettes tendances, comme par exemple la semoule de chou-fleur, qui permet de le consommer cru. Elle peut aussi remplacer la farine de blé traditionnelle dans certaines recettes comme la pâte à pizza ou à gâteau. Outre les nombreuses préparations culinaires dont il peut faite l’objet, il s’agit d’un produit qui possède beaucoup d’atouts nutritionnels. Il est par exemple très riche en vitamines C ». 

Une consommation stable
Comme la plupart des légumes, le chou-fleur a bénéficié de l’effet Covid en 2020 : « Les achats ont augmenté de 12 % en valeur en 2021 par rapport à 2019. En volume, ils sont restés stables. En ce début d’année, nous sommes revenus à des niveaux de consommation équivalents à ceux de 2019 ». Si le chou-fleur est produit toute l’année en Bretagne, il est mieux consommé en hiver, de novembre à mars/avril, qu’en été où il a plus de concurrence comme les tomates ou autres légumes estivaux.

L’Allemagne : zone d’export principale de chou-fleur
Prince de Bretagne commercialise ses choux-fleurs en France, mais aussi à l’export. « Nous nous adressons aux professionnels, aux particuliers et aux grossistes sur des marchés comme Rungis. Nous exportons aussi en Europe : en Allemagne, en Angleterre et dans les pays de l’Est. L’Allemagne étant notre zone d’export principale. Le chou dans son ensemble y est plus intégré dans la culture culinaire qu’en France. Il s’agit d’un produit en Allemagne qui est très sensible au prix et à la promotion, bien plus qu’en Italie, en France ou en Espagne. Ce qui suscite quelques inquiétudes par rapport à la situation actuelle qui engendre des hausses de prix conséquentes de l’énergie, des matières premières, des produits phytosanitaires, du carburant et donc des coûts de production. On se demande ainsi quelles répercutions cela va-t-il avoir sur le prix de revient pour les producteurs. Ces derniers ne pourront d’ailleurs pas absorber toutes ces hausses. A l’image du marché français, les Allemands apprécient les gros calibres chou-fleur alors que le marché anglo-saxon recherche davantage de calibre moyen.


Crédit Photo : L'Œil de Paco - Prince de Bretagne

Une culture de plein champ qui nécessite peu d’apport et de traitements
L’intégralité de la production de chou-fleur de Prince de Bretagne se fait en plein champs, et ce toute l’année. Avantage non négligeable en ce moment où les coûts de production des légumes sous serre sont exponentiels compte tenu de l’augmentation du coût de l’énergie. « Grace à notre savoir-faire et aux variétés que nous avons plantées, parfaitement adaptées à notre terroir breton, nos cultures nécessitent peu d’apports en termes de produits phytosanitaires. Mais nous sommes, au même titre que les autres cultures, plus ou moins impactés par l’augmentation des coûts de matières premières et du gasoil. Ce qui se ressent également dans les délais de livraison, sans que cela soit particulièrement significatif ». Si pour l’instant, la coopérative ne ressent pas directement les effets du conflit russo-ukrainien sur ses activités commerciales, la situation géopolitique reste un point de vigilance et d’inquiétude.

Un légume qui demande une grande réactivité au niveau commercial
Si la production de chou-fleur paraît moins exigeante que d’autres, c’est sa grande sensibilité aux variations climatiques qui peut rendre sa commercialisation délicate : « Actuellement par exemple, nous avons des températures douces, ce qui accélère fortement la pousse des choux-fleurs, nous donnant ainsi 15 jours d’avance sur notre production. A nous ensuite de réguler nos débouchés en conséquence. Exercice qui demande une grande réactivité au niveau commercial ».

Pour plus d’informations :  
Emilie Bardin 
Prince de Bretagne
Tél. : + 33 (0) 6 11 48 54 49
emilie.bardin@princedebretagne.com