Les abricots turcs ont donné le ton. S'ils ont certes rencontré une demande sympathique, leurs prix se sont effondrés à plusieurs reprises en raison de l'offre. Selon BLE, les lots espagnols et italiens n'ont pas toujours été convaincants en termes de qualité, d'où des prix parfois difficiles à fixer. Les articles français ne présentaient aucun problème quant à leurs propriétés organoleptiques : les fruits très exclusifs étaient les plus chers, derrière les produits nationaux.
Les produits nationaux arrivant à Francfort, Hambourg et Berlin avaient généralement un caractère complémentaire et coûtaient entre 3,60 et 5 € par kg à Francfort, selon la coloration, la marque et l'arôme. Un statut complémentaire avait les importations de la République de Moldavie, qui étaient les moins chères dans l'ensemble. Des lots hongrois et grecs apparaissant à Munich complétaient l'éventail des marchandises avec de petites quantités. Dans l'ensemble, les prix ont eu tendance à baisser plutôt qu'à augmenter, bien que les ventes se soient certainement améliorées.
Pommes
Petit à petit, la période de vente des articles européens alternatifs est devenue la dernière ligne droite. La disponibilité des offres allemandes, italiennes, néerlandaises et françaises était désormais sensiblement réduite. Néanmoins, la demande a pu être satisfaite, car en retour les importations d'outre-mer ont augmenté.
Poires
La demande est très faible. Elle pouvait être satisfaite sans difficulté. Les prix s'effondraient souvent car les produits révélaient de plus en plus de problèmes concernant leur état. Ainsi, les vendeurs ont dû baisser leurs prix pour les lots sud-africains dominants ainsi que pour les lots complémentaires chiliens et argentins.
Raisins de table
L'offre s'est diversifiée, avec un nombre croissant de variétés différentes proposées, notamment en provenance d'Italie. La présence de Sugraone s'est manifestement accrue, tandis que Victoria et Red Globe ont également gagné en importance. En général, la demande a été plutôt amicale, mais les prix ont néanmoins eu tendance à baisser.
Fraises
Les offres nationales ont manifestement dominé l'événement. Dans certains cas, la demande n'a pas pu être entièrement satisfaite, car les produits de plein champ se sont entre-temps raréfiés et les produits Frigo n'ont pas pu combler complètement le manque d'offre. Dans l'ensemble, les affaires ont toutefois été très calmes.
Cerises
La présence de fruits nationaux a de nouveau augmenté. Ces livraisons ont désormais prédominé, également parce que les importations turques ont diminué. La qualité des lots de ces deux origines était généralement convaincante : la coloration et le calibre ont séduit les acheteurs, c'est pourquoi ils se sont empressés d'acheter.
Pêches et nectarines
Les livraisons espagnoles ont dominé, plus que les livraisons italiennes. Les livraisons françaises ont complété le tableau, ainsi que les livraisons grecques dans une moindre mesure. La demande a été sensiblement réduite en raison des conditions climatiques et des vacances. Les prix ont souvent été orientés à la baisse, ce qui dans certains cas a quelque peu relancé la commercialisation.
Citrons
Les offres espagnoles ont prédominé à Munich et Berlin, les offres argentines à Cologne et Hambourg. À Francfort, les importations sud-africaines ont donné le ton. Dans l'ensemble, l'intérêt n'était pas particulièrement fort ; il a été satisfait sans difficulté.
Bananes
La commercialisation a été assez peu excitante, sans faits saillants particuliers. La demande a été satisfaite sans difficulté. Par moments, les disponibilités étaient si importantes que l'hébergement a été limité davantage.
Chou-fleur
Les approvisionnements nationaux ont dominé de manière quasi monopolistique, avec seulement un accès occasionnel aux articles néerlandais et belges. La situation de l'offre n'a pas changé de manière significative. Parfois, l'intérêt était un peu en retard sur la disponibilité.
Laitue
En laitue, les lots nationaux et belges se sont partagés le marché de manière presque égale. Ces derniers avaient des mérites qualitatifs et étaient donc légèrement plus chers que la concurrence. Le commerce de la laitue iceberg a été calme : les lots nationaux et néerlandais ont été traités à un rythme régulier.
Concombres
Les prix ont augmenté, dans certains cas assez fortement. Cela a été le cas pour les concombres néerlandais, belges et nationaux, ainsi que pour les mini-concombres néerlandais. Les raisons étaient des promotions par les détaillants alimentaires, qui ont fondu la disponibilité sur place.
Tomates
Les livraisons néerlandaises et belges ont apparemment dominé la scène. Les livraisons d'Allemagne, d'Italie et de Pologne étaient tout au plus de nature complémentaire. À Francfort, la première tournée nationale de tomates est apparue, au prix de 8 € par paquet de 6 kg.
Poivrons
Les offres néerlandaises ont constitué la base de l'assortiment, qui a été complété par des importations belges et turques. La demande a été facilement satisfaite. Néanmoins, les prix ont augmenté dans certains endroits, l'hébergement s'étant amélioré.
Source : BLE