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L'industrie de la myrtille envisage d'exporter depuis la Namibie et le Mozambique

Fin de la grève sud-africaine ?

Le statu quo reste de mise pour le moment dans les ports sud-africains où la grève est en cours depuis plus de deux semaines. Le secteur s'attendait à ce qu'elle dure au moins une semaine et s’est organisé pour réduire ses pertes. Mais plusieurs producteurs ont dû accepter l'idée que certains conteneurs resteraient à quai.

Au terminal de conteneurs de Durban, des dizaines de milliers de conteneurs sont empilés et le retard accumulé devra être rattrapé lorsque la grève prendra officiellement fin. Ce qui pourrait prendre des semaines avant que la situation ne se stabilise.

L'industrie fruitière s'est donc intéressée à Walvis Bay (en Namibie) et le nouveau terminal fruitier de Maputo est également envisagé. Aucun de ces terminaux ne dispose d'installations frigorifiques, mais pour un conteneur équipé d'un groupe électrogène, cela ne pose pas de problème.

Certains exportateurs de myrtilles étaient sur le point d'emprunter cette voie, mais la nouvelle d'une première avancée dans les négociations les a convaincus d'attendre.


Terminal à conteneurs du Cap (photo : Druid007 Dreamstime.com) 

Les producteurs de myrtilles ont dû continuer à cueillir et à stocker des palettes déjà censées être parties, dans des entrepôts frigorifiques où les coûts de stockage augmentent.

Les réunions entre Transnet et l'industrie fruitière se poursuivent pour tenir cette dernière informée de l'état des négociations.  

Le premier syndicat à avoir déclaré grève, après que les négociations salariales aient été bloquées pendant des mois, a accepté la dernière offre en date. Mais le second syndicat semble toujours résister.

La nouvelle de l’acceptation de l'offre par un syndicat a cependant été accueillie avec un grand soulagement par le président de BerriesZA. 

« Je dois malgré tout souligner que nous sommes loin d'être sortis d'affaire et que les 10 à 14 prochains jours seront absolument cruciaux pour le retour à la normale de nos exportations. Nous devons nous assurer que la priorité est donnée aux produits périssables, en particulier les baies et les fruits à noyau précoces, car cela est essentiel pour la durabilité de ces industries », a déclaré Justin Mudge.

« Il n'y a pas de côté positif  »
L'absence de l'Afrique du Sud en Europe donne simplement plus de place au Pérou dont les volumes de myrtilles éclipsent ceux de l'Afrique du Sud.

« Il n'y a pas de côté positif », remarque un responsable de l'industrie de la myrtille.

Le prix de la myrtille va subir des pressions et certains producteurs pourraient plier bagage s'ils ne reçoivent pas de bons paiements cette saison, après deux années difficiles.

L'année dernière, la saison des myrtilles a également été perturbée par des problèmes de logistique ; ironiquement, maintenant que le terminal à conteneurs du Cap dispose de suffisamment de grues pour gérer trois postes d'amarrage, les personnes chargées de les faire fonctionner ne sont pas là.

Le secteur est très préoccupé par les répercussions qu'une nouvelle saison difficile pourrait avoir sur certaines exploitations de myrtilles.

Les volumes imprévus dans les chambres froides empêchent la maintenance
Par rapport à l’année dernière, 75 % des palettes n’ont pas été chargée sur les navires. Et les myrtilles emballées qui n’ont pas pu être chargées se trouvent dans les entrepôts frigorifiques.

« Heureusement, c'est la fin de la saison des agrumes et nous n'avons pas eu de gros volumes », explique le directeur de l'entrepôt frigorifique de Western Cape. « Si c'était il y a trois ou quatre semaines, nous aurions eu de gros problèmes. Heureusement, nous avions de la capacité et nous avons pu accueillir les myrtilles. »

C'est normalement le seul mois calme de l'année dans cet entrepôt frigorifique, avant le début de la saison des raisins. « Durant cette période, mon personnel doit prendre ses congés et c'est au cours de ce mois que nous effectuons les gros entretiens. Le résultat de la grève, c'est que les chambres froides sont pleines de fruits. Maintenant, il n'y a plus de temps pour la formation et les congés. C'est une conséquence que certain ne réalisent pas. Comme nous sommes très occupés, notre programme d'entretien est très intense, afin d’être terminé avant la saison des raisins. Si la grève se termine maintenant et que nous pouvons reprendre les chargements, nous pourrons encore rattraper le temps perdu. »

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