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Kees Nefs, de Nefs Aardappelen :

« Il faut faire attention »

« Il y a une bonne demande », entame Kees Nefs, de l'entreprise néerlandaise Nefs Aardappelen, à propos du marché des frites fraîches. En plus des pommes de terre, épluchées ou non, il fournit des frites fraîches, principalement aux cafétérias et aux restaurants. Selon Kees, la demande a retrouvé son niveau d'avant la pandémie. Mais ce qui persiste depuis cette période, ce sont les livraisons à domicile. « Ce n'est pas seulement à cause de la pandémie ; c'est une tendance générale ».

« Les livraisons ont diminué après la pandémie, mais davantage de restaurants en proposent aujourd'hui », explique Kees, qui note également qu'il existe une demande pour les frites non épluchées, principalement de la part des restaurants. Les bistrots en commandent moins, mais certains les vendent à côté des frites ordinaires. Bien qu’ils souhaitent principalement des frites de taille standard, ils proposent de plus en plus de garnitures variées. « Au lieu des frites standard, vous pouvez maintenant avoir des frites italiennes ou espagnoles, ou bien garnies d'oignons nouveaux. »

Difficultés économiques
Naturellement, les difficultés économiques actuelles touchent aussi cette entreprise de frites, ce qui amène Kees à s’inquiéter du développement du marché. « C'est difficile dans tous les domaines. Je ne sais pas si, dans six mois, les gens pourront encore se permettre d'acheter des frites à emporter. Elles sont abordables, mais les gens n'ont pas beaucoup d’argent », explique Kees. Cela accélère également la transition vers des activités plus durables. Nefs Aardappelen investit, par exemple, dans des camions électriques. « Nous travaillions déjà sur la durabilité et disposions, entre autres, de panneaux solaires. Mais la crise énergétique accélère les choses. Nous utilisons beaucoup de réfrigération et nos processus sont mécaniques ; ce qui consomme beaucoup d'énergie, donc nous y faisons attention. »

Coûts plus élevés, marges plus étroites
Kees considère que la hausse des coûts est l'un des défis actuels les plus importants et qu'elle entraîne une augmentation des prix des frites fraîches. Il ne peut s'empêcher de répercuter une partie de cette hausse des coûts. « Les prix de revient sont plus élevés et les marges sont plus étroites. Nous devons couvrir une partie de ces coûts plus élevés avec nos bénéfices », poursuit-il. Ces coûts obligent d’ailleurs l'homme d'affaires à rester vigilant. Il explique que son entreprise dessert la région en frites fraîches et qu'étendre cette zone n'est plus viable. « Vous devez vous assurer que votre itinéraire reste rentable. Vous ne pouvez tout simplement pas parcourir 60-70 kilomètres pour un nouveau client ; les volumes sont trop faibles et les coûts trop élevés. »

Un approvisionnement régional
Il en va de même pour son approvisionnement en pommes de terre. Si l'accent a toujours été mis sur les pommes de terre régionales, celles-ci provenaient occasionnellement de Belgique ou de France. Mais cela devient trop compliqué, observe Kees. « Avec les coûts de transport et les péages élevés, c'est presque impossible pour nous », explique-t-il. L'entreprise néerlandaise fait appel à des Frisons, des Bintjes et des Agrias locales. « J'en achète une partie sous contrat et le reste sur le marché libre. La récolte de cette année est telle que je ne manquerai pas de pommes de terre et elles sont aussi de bonne qualité. »

La demande de frites fraîches à base de Bintjes persiste, mais, note Kees, on en cultive de moins en moins. « Elles ne sont cultivées que pour de courtes périodes et leurs volumes diminuent constamment. Mais quand elles sont disponibles, nous les prenons », conclut Kees, admettant que cette variété supporte mal les conditions climatiques sèches, ce qui la rend de plus en plus inadaptée. (MW)

Pour plus d'informations : 
Kees Nefs
Nefs Aardappelen
Tél. : +31 (0) 164 682 113
[email protected]   
[email protected] 
www.nefsaardappelen.nl  

Date de publication: