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Fabienne Ruamps, Association Nationale Interprofessionnelle de l'Ail

Ail : un manque de dynamisme sur le marché à l’approche des fêtes

La campagne 2022/2023 aura été particulièrement éprouvante pour la filière d’ail français. En cause, le Waxy breakdown, désordre physiologique des bulbes qui a beaucoup touché les producteurs d’ail du Sud-Ouest et du Sud-Est de la France. « Depuis le démarrage de la campagne fin-juillet/début-août, nous avons eu de gros soucis au niveau de la qualité des aulx. Le Waxy a été un vrai fléau pour certains producteurs qui ont pu perdre jusqu’à 80 % de leur récolte cette année. Le Waxy se caractérise par le brunissement des gousses entrainant des opérations de tri particulièrement conséquentes cette année, aboutissant à une diminution significative des volumes commercialisables », rapporte Fabienne Ruamps de l’Association Nationale Interprofessionnelle de l’Ail.

Une belle qualité après tri mais des volumes fortement impactés
« Nous avons réussi à obtenir une belle qualité après tri, mais les volumes ont malheureusement été fortement impactés. » Il suffit par ailleurs que le bulbe présente une gousse abimée pour que l’ensemble du lot soit déclassé lors de l’agréage par les services qualité en Grande Distribution. Ce qui a des conséquences encore plus dramatiques pour les producteurs déjà très touchés. Nous avons d’ailleurs fait part de ce problème lors de nos réunions interprofessionnelles avec Interfel ».

Si le Waxy reste encore relativement méconnu, le lien avec les conditions climatiques très difficiles de cette année ne fait aucun doute : « La plante a eu beaucoup de stress à commencer par les gelées d’avril, puis la sécheresse et la canicule de cet été. C’est au mois d’août, au fur et à mesure du séchage que nous avons découvert ce problème qui a réellement impacté économiquement la filière ».

Un regain d’intérêt pour les produits premium
Quant à la demande, elle reste présente notamment sur les aulx qui se distinguent par leur qualité : « L’ail origine France a la chance depuis quelques années déjà d’être soutenu par la Grande Distribution française. Mais le marché est plutôt calme jusqu’à présent. Si l’on observe un regain d’intérêt pour les produits premium, d’un point de vue général à l’approche des fêtes, le marché ne retrouve pas de dynamisme. L’activité est nettement inférieure à celle des années précédentes sur la même période ».

Une campagne amputée de deux mois pour certains opérateurs par manque de volume
En ce qui concerne les prix, les niveaux sont restés relativement corrects. « Ce sont vraiment les volumes qui posent problème. Certains opérateurs termineront la campagne fin-février/début-mars alors qu’à l’accoutumée ils vont jusqu’à fin avril/début-mai. Ce qui ampute la campagne de deux mois, représentant donc un gros manque à gagner ».

Face à cette campagne difficile, la filière a demandé une reconnaissance de calamité agricole pour aider les producteurs à faire face à cette crise. « C’est la première fois que l’on a une telle situation sur le marché avec autant de dégâts constatés sur le produit ».

Pour plus d’informations :
Fabienne Ruamps
Association Nationale Interprofessionnelle de l'Ail
Tél. : 05 53 77 22 71
[email protected]