Les stocks d'oignons sont en baisse en Europe, alors que les principales origines de cette culture sont perturbées. En Nouvelle-Zélande, les inondations ont emporté les champs d'oignons, et de nombreux pays de la CEI, comme l'Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizistan, ont interdit les exportations d'oignons pour les prochains mois afin de maintenir des prix stables et des quantités suffisantes pour leurs marchés intérieurs. 
Pour couvrir la pénurie en Europe, la campagne d'exportation égyptienne commence cette semaine. « Nous commencerons à expédier les variétés d'oignons jaunes précoces la semaine prochaine. Les variétés rouges et jaunes tardives suivront en avril. Mais il n'y aura pas plus de volume que la saison dernière car nous avons maintenu les mêmes superficies. » Le producteur a préféré maintenir les mêmes volumes et produire plus d'ail que d'oignons cette saison, alors que d'autres producteurs égyptiens ont dû diminuer leur superficie d'oignons en raison de la faible rentabilité de la saison dernière.
Nakhal ne prévoit pas non plus d'augmenter significativement ses superficies l'année prochaine, ajoutant : « C'est la haute saison, et l'augmentation des superficies fera baisser les prix. Nous ne sommes pas guidés par le marché. Nous augmentons lentement notre superficie, chaque année, quelle que soit l'importance de la demande. » En novembre dernier, Nakhal a annoncé une récolte de bonne qualité grâce aux températures plus fraîches de la fin de l'année.
Quant aux prix, le producteur prévoit une hausse justifiée par l'augmentation des coûts de production et la demande croissante « Nous sommes conscients de la forte demande en Europe. Le prix va sûrement augmenter". Selon le producteur, la demande actuelle provient principalement des pays d'Europe de l'Est, notamment la Grèce et la Croatie, et de l'Italie, tandis que la demande des Pays-Bas devrait bientôt reprendre. « Les importateurs d'Europe de l'Est demandent les variétés d'oignons jaunes, la Russie demande la rouge, et l'Italie demande actuellement les deux. »
« Tout dépend de l'ampleur de la pénurie d'oignons en Europe et de la demande, mais la production égyptienne pourrait ne pas suffire à couvrir tous les besoins. Nous pourrions également approvisionner nos clients européens à partir de nos plantations au Chili si nécessaire. »
Pour plus d'informations :
Ralph Nakhal
Tomna for Agricultural Investment
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