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« Nous venons de finir avec un mois d’avance nos stocks de pommes de terre »

Si une exploitation spécialisée dans la pomme de terre, située au Nord de Paris, commencera à récolter ses premières pommes de terre nouvelles début août, elle vient tout juste de vendre les derniers tubercules de la campagne dernière : « Nous avons planté il y a un mois, il est donc à ce jour beaucoup trop tôt pour se prononcer sur les premières tendances de début de saison. En revanche, nous venons de finir la campagne précédente avec un mois d’avance par rapport aux années précédentes ».

Une situation pour le moins « exceptionnelle », tant en termes de production que de commerce : « Les anciens qui exercent au sein de la filière depuis des dizaines d’années disent ne jamais avoir connu pareille situation, tant sur le plan productif que commercial. La campagne précédente a été extrêmement difficile. Avec la sécheresse de l’an passé, nous avons rencontré des problèmes en production avec notamment une baisse de rendement. Ce manque d’offre a déséquilibré le marché et a naturellement engendré une augmentation de prix de l’ordre de 20-25 % en cette fin de campagne ». Un effet renforcé par le manque de produits primeurs espagnols, lié à un début de campagne fortement impacté par une quantité importante de pluie rendant la récolte très compliquée.

« Nous avons également fait face à des soucis de qualité, car les pommes de terre ayant moins de matière sèche et plus d’eau, les points de compression sont apparus beaucoup plus vite ce qui a pu être problématique en termes de conservation. Malgré cela, face à la pénurie sur le marché, la demande a continué d’augmenter. Globalement en ce qui nous concerne, nous avons fait dans l’ensemble une bonne campagne de commercialisation ».