La campagne de l'ail égyptien est à mi-parcours. À deux mois de la fin de la saison, les producteurs doivent redoubler d'efforts pour maintenir le même niveau de qualité qu'en début de saison, ce qui fait grimper les prix. Mohamed Shaaban, PDG de Garlico, commente la situation.
« La campagne de l'ail égyptien se déroule très bien cette année. La qualité est vraiment bonne en mai et en juin, et nous devons relever le défi de maintenir une qualité optimale. Au début de la saison, les prix étaient bas, mais ils ont rapidement augmenté par rapport à la saison dernière. Je suis ravi d'annoncer que chez Garlico, nous avons fourni 100 % des commandes reçues. »
En ce qui concerne les performances du marché, Shaaban déclare : « Taïwan et le Brésil ont une forte demande d'ail égyptien, tandis que les États-Unis, le Canada et l'Europe sont plus lents en ce moment. Nous avons rencontré un problème sur le marché taïwanais lorsqu'un conteneur a été rejeté en raison de la présence de terre sur une très petite quantité d'ail. Nous veillons à ce que cela ne se reproduise pas, en redoublant d'efforts en matière de nettoyage et de triage. »
Malgré la hausse des prix, la production égyptienne reste compétitive sur le marché. « Cette année, l'ail chinois est exceptionnellement cher et les volumes récoltés en Espagne sont moins importants que d'habitude, à tel point que nous avons exporté davantage de volumes vers l'Espagne cette année. Notre ail est désormais moins cher que celui des Chinois et, de plus, il nécessite moins de frais de douane. Cela nous place en excellente position dans la compétition ».
« Le grand défi consiste maintenant à continuer en juillet, août et septembre à fournir le même niveau de qualité qu'en mai et juin. Cela ne peut se faire qu'à des prix élevés. Plus la saison avance, plus il est difficile de maintenir la même qualité. Par exemple, nous avions besoin de 1 000 kg d'ail brut pour trier 650-700 kg de bonne qualité pour l'exportation, après avoir coupé les racines et éliminé la qualité inférieure. Mais à partir de juillet, 1 000 kg d'ail brut peuvent donner au maximum 500 kg d'ail de même qualité ».
« Les prix vont continuer à augmenter car la demande reste forte et nous recevons toujours des commandes du Brésil et des États-Unis. La baisse des volumes exportables contribue à la hausse des prix, mais la qualité restera excellente jusqu'à la fin de la saison. »
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Mohamed Shaaban
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