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Rob de Rond, de De Rond Agro :

« Avec la fin de la culture en plein air, le marché britannique s'ouvre pour la rhubarbe forcée »

La saison de la rhubarbe forcée a repris chez l'entreprise De Rond Agro. Depuis la semaine dernière, la première récolte de la nouvelle saison a commencé. « Le moment où la culture en plein air en Europe touche à sa fin et où il y a un peu plus de problèmes de qualité, c'est le moment pour nous d'entrer sur le marché », explique Rob de Rond de De Rond Agro.

En ce qui concerne la qualité, le producteur est généralement satisfait cette année. « Nous avons eu un bon été en termes de croissance et de développement », poursuit de Rond. « Nous avons remarqué lors de la première récolte que la couleur était légèrement plus claire. Cependant, maintenant que les températures baissent à nouveau, la couleur semble s'être rétablie pour la deuxième récolte. D'un point de vue qualitatif, les tiges sont bonnes et nos rendements sont similaires à ceux des autres années. Les températures extérieures toujours très chaudes de la semaine dernière posent quelques problèmes. »

Il semblerait que le changement climatique affecte également l'entreprise de Rond. « En raison des températures chaudes, nous modifions le climat de la serre pour nous assurer que les plantes restent en bonne santé. Pendant longtemps, la serre ne s'est pas suffisamment refroidie la nuit. Nous avons déjà eu des journées chaudes plus tard dans l'année, mais la température se refroidissait alors à 9 ou 10 degrés la nuit. Je n'avais jamais vu une chaleur aussi soutenue en octobre et nous devrons désormais y faire face. Le climat de la serre a toujours été important pour la culture forcée de la rhubarbe, mais il le sera de plus en plus dans les années à venir. Comment pouvons-nous maintenir une situation optimale dans la serre ? C'est une question importante, car avec le climat actuel, il est facile de gâcher sa récolte. »

Ouvrir ses lignes auprès de la GMS
De Rond aborde la nouvelle saison avec bonne humeur, la première rhubarbe étant entrée dans le commerce quotidien de The Greenery depuis cette semaine. Le producteur ne rencontre par ailleurs pas de difficultés à vendre son produit dans le commerce de détail. « Nous sommes maintenant dans la phase de démarrage et nous avons commencé la deuxième récolte depuis cette semaine. On constate alors que les schémas se chevauchent de plus en plus, ce qui est toujours bon pour la continuité. Surtout sur le marché actuel, où l'offre semble de toute façon moins importante que les années précédentes. L'année dernière, les prix étaient un peu plus bas à cette époque de l'année, et plusieurs producteurs ont donc fait d'autres choix. Ils ont pensé à commencer la récolte plus tard ou à se concentrer sur le printemps. »

« Pour nous, en revanche, c'est le moment idéal pour commencer, car nous pouvons lancer immédiatement les programmes de vente au détail au Royaume-Uni avec The Greenery », explique de Rond. Le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada sont les principaux marchés pour la rhubarbe forcée à cette période. « C'est donc le moment de commencer, car la saison de plein air touche à sa fin. Nous constatons donc que la demande est suffisante au cours des premières semaines, même si le produit reste un peu plus cher. »

Un marché de niche
En effet, selon de Rond, la rhubarbe reste un marché de niche. « Pour l'instant, les volumes produits ne sont pas suffisants pour que tout le monde en Europe se tourne vers la rhubarbe. Elle reste un produit pour les passionnés. C'est un produit un peu plus cher, mais les personnes qui choisissent vraiment la rhubarbe continueront à le faire. Il en va de même pour les restaurants plus exclusifs. Surtout dans des pays comme le Royaume-Uni et les États-Unis, où la rhubarbe est un peu mieux implantée qu'aux Pays-Bas. L'offre et la demande maintiennent donc un bon équilibre sur le marché. »

D'un autre côté, la culture de la rhubarbe doit encore relever des défis, mais de Rond souligne que la tendance sociale autour du fret aérien n'en fait pas partie pour l'instant. Aux Pays-Bas, de nombreux détaillants décident de ne plus faire venir les légumes par avion, mais pour le Canada ou les États-Unis, cela ne semble pas encore être un problème. « Bien sûr, ils y réfléchissent aussi, mais j'en parle parfois avec nos exportateurs qui travaillent au Canada ou aux États-Unis et ils disent qu'ils sont beaucoup plus habitués au transport à distance dans ces pays. Là-bas, le fret aérien est aussi parfois plus efficace et moins cher que le transport par camion depuis, par exemple, le Mexique. Je n'ose pas dire quelle sera la situation dans dix ans. Le monde, et donc l'opinion sociale, seront peut-être très différents à ce moment-là, mais c'est quelque chose que nous devons toujours garder à l'œil. Pour l'instant, la demande est dynamique. »

Pour plus d'informations :
Rob de Rond
De Rond Agro
Tél. : + 31 165 312314
[email protected]
www.derondagro.nl