Le gouvernement marocain prend de nouvelles mesures pour limiter la production de pastèques afin de préserver les ressources en eau qui s'amenuisent. Dans la province de Zagora, une région clé pour la culture de la pastèque, le gouverneur a pris une décision limitant à un hectare les surfaces maximales autorisées pour la culture de la pastèque. Cette restriction s'applique également aux zones proches des champs de pompage d'eau potable, y compris les installations fournissant de l'eau potable et les rives du Draa le long des oasis et des lits des rivières. Les autorités locales ont mis en place des comités chargés de surveiller l'extraction de l'eau pour l'irrigation et de faire respecter la restriction, en prenant des mesures juridiques à l'encontre des contrevenants.
Le Maroc est confronté à une pénurie d'eau, exacerbée par le changement climatique et les sécheresses consécutives. En 2022, le Ministère de l'Agriculture a supprimé les subventions à l'irrigation pour les cultures à forte consommation d'eau comme les avocats, les pastèques et les agrumes. Les exportations de pastèques du Maroc ont progressivement augmenté, atteignant 300 000 tonnes à la fin de 2022, soit le double du volume de 2017. Cependant, au cours des six premiers mois de 2023, les exportations de pastèques ont montré des signes de ralentissement, avec une baisse de 50 % des exportations vers l'Espagne, un marché clé.
Source : www.moroccoworldnews.com