Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

La loi européenne sur les emballages entre dans sa dernière phase de négociation

Le secteur agroalimentaire est à la tête des entreprises espagnoles qui s'efforcent d'assouplir le nouveau règlement européen sur les déchets d'emballages. Les négociations approchent de leur phase finale après l'avis du Conseil des Ministres de l'Environnement à Bruxelles.

Lors de la réunion du Conseil « Environnement », l'objectif est de parvenir à une position commune afin d'entamer la phase finale des négociations avec le Parlement Européen sur un règlement ambitieux visant à réduire les déchets d'emballages et à promouvoir la réutilisation et l'économie circulaire.

Les entreprises du secteur alimentaire se sont efforcées d'assouplir le règlement, avertissant que son impact économique pourrait être important. En fait, le Parlement Européen a approuvé une première version plus modérée que la proposition initiale.

L'objectif des institutions européennes est de finaliser le règlement avant les élections européennes de juin 2024. La décision affectera plus de 30 000 entreprises du secteur de l'alimentation et des boissons, 25 000 points de vente de produits alimentaires et d'hygiène et plus de 300 000 établissements d'hôtellerie et de restauration, selon l'Aecoc, l'association des produits de grande consommation.

Les propositions
Il y a un an, la Commission Européenne (CE) a proposé de nouvelles règles visant à rendre tous les emballages vendus dans l'UE recyclables et à réduire les déchets d'emballages de 37 % d'ici à 2040 grâce à la réutilisation et au recyclage.

Elle a proposé que d'ici 2030, les pays veillent à ce que 70 % du poids des déchets d'emballage puissent être recyclés, avec des objectifs spécifiques pour le plastique (55 %), le bois (30 %), l'aluminium (60 %), le verre (75 %) et le carton ou le papier (85 %).

Le Parlement Européen (PE) a approuvé une version atténuée de la proposition en novembre, ce que certains députés ont attribué à la « pression » de l'industrie.

L'avis du Conseil établit l'obligation pour les pays de réduire leurs déchets de 5 % d'ici 2030, de 10 % d'ici 2035 et de 15 % d'ici 2040, les objectifs pour les plastiques passant à 10 %, 15 % et 20 % respectivement.

Le Conseil devrait approuver sa position lundi, mais pour l'industrie espagnole de l'agroalimentaire et de l'emballage, la position défendue par le Parlement Européen est plus favorable, car elle « a pris en compte » certaines des demandes de l'industrie, avec une position « plus équilibrée sans être parfaite », selon Emilio Oviedo, directeur pour le Portugal et l'Espagne de l'Alliance for Beverage Cartons and the Environment (ACE), au service de presse espagnol Efeagro.

Évaluation de l'impact économique
Au total, la nouvelle réglementation pourrait coûter au moins 23 000 millions d'euros aux secteurs de l'hôtellerie-restauration et de la distribution alimentaire, avec une dépense comprise entre 50 000 et 150 000 euros par magasin, selon les calculs de l'association patronale des supermarchés Asedas.

Selon une étude de l'Analyste Financier International (AFI), l'introduction obligatoire d'un système de consignation en Espagne aurait un impact pouvant aller jusqu'à 5 000 millions d'euros.

Source : efeagro.com

Date de publication: