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Le Collectif de l'échalote traditionnelle de Bretagne en guerre contre l'échalote de semis

« L'Europe doit faire respecter le protocole OCVV »

Le Collectif de l'échalote traditionnelle de Bretagne, créé en 2021, a décidé d'alerter les pouvoirs publics et les associations de consommateurs face à « l'arrivée, sur le marché français, de nouvelles variétés hollandaises d’oignon allongé abusivement reconnue comme ‘échalote’ ». Ce qu'il demande ? « Le respect de la règlementation européenne » et « l'information des consommateurs », au « risque de voir l'échalote traditionnelle disparaitre ».


© Collectif de l'échalote traditionnelle de Bretagne

« Chaque nouvelle variété inscrite se rapproche toujours plus de l’oignon »
« Au niveau européen, le protocole de l’Office Communautaire des Variétés Végétales (OCVV) énonce une série de dispositions techniques permettant de différencier oignon et échalote, et
donc de protéger cette dernière. Pourtant, depuis plus de 20 ans, un pays membre de l’UE, les Pays-Bas, fait fi de ces règles et
procède à l’inscription de variétés de semis en tant qu’« Échalote », alors que chaque nouvelle variété inscrite se rapproche toujours plus de l’oignon », expliquent les membres du collectif. Des « tentatives d'imitation plusieurs fois mises en évidence. En 2013, à l’issu de tests poussés, le Groupe d'Étude et de contrôle des Variétés Et des Semences (GEVES) a révélé que 7 variétés « d’échalotes » hollandaises étaient en fait des oignons. Neuf ans plus tard, en février 2022, les Pays-Bas ont dévoilé une variété à nouveau reconnue abusivement comme échalote ».

« Concurrence déloyale » ?
Pour le collectif il s'agit de « concurrence déloyale ». Car la culture de l'échalote traditionnelle se fait manuellement - et nécessite donc de la main-d'œuvre - , quand la culture de l'échalote de semis est, elle, mécanisée, et donc plus facile à produire. Des différences qui se répercutent dans les coûts de production, moindres pour l'échalote de semis, qui se vend moins chère sur le marché.

« L’Europe doit, en tant qu’arbitre, faire respecter le protocole OCVV »
Si l'IGP (demande en cours) pourrait « permettre de mieux différencier les deux produits et donc répondre cette problématique, elle reste une réponse incomplète », c'est pourquoi le collectif attend que « l'Europe fasse son travail ! En tant qu'arbitre, elle doit faire respecter le protocole OCVV au sein de tous les Etats membres, contrôler plus rigoureusement et en toute impartialité l’inscription des nouvelles variétés et reclasser dans la catégorie oignon les variétés abusivement inscrites comme échalote. Nous ferons tout pour que la législation européenne soit respectée ».

Pour plus d'informations :
Collectif de l'échalote traditionnelle de Bretagne