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BASF | Nunhems

« Une approche globale pour accompagner les producteurs »

Sélection variétale et protection des cultures vont de paire : les agriculteurs ont besoin de variétés robustes et de solutions phytosanitaires pour réaliser des récoltes optimales. BASF aide les producteurs à y parvenir et pour souligner ce fait, ses équipes étaient présentes au salon Fruit Logistica avec les divisions semences potagères, protection des cultures et solutions numériques. Ensemble, sous le slogan : 'Connecting for greater value' (se connecter pour plus de valeur).


Maximilian Becker et Marko Grozdanovic de BASF | Nunhems et Simone Cerutti de Horta, qui fait partie de BASF Digital Solutions

Sur le stand, l'entreprise expose surtout ses variétés : les Sunions qui ne font pas pleurer, à un portefeuille de melons innovants et plus de 25 variétés de tomates résistantes au ToBRFV. « Il y a cinq ans, nous n'étions pas très présents sur le marché de la tomate. Mais nous avons connu une croissance rapide dans ce segment », indique Maximilian Becker. Depuis fin 2022, il est vice-président senior de la société de semences potagères BASF | Nunhems après avoir été directeur général de la branche portugaise de BASF.


Ronvine, la dernière introduction de Nunhems résistante au virus ToBRFV

Des solutions numériques
Selon Becker et Marko Grozdanovic, Senior Vice President Global Strategic Marketing Agricultural Solutions, au-delà d'intégrer, il s'agit vraiment de se connecter. La branche digitale existe depuis deux ans. Elle encore assez peu connue, surtout dans le domaine de l'horticulture de pointe.

Horta est le fleuron des solutions numériques. L'entreprise, issue de l'Université catholique italienne de Piacenza a été une des premières à aborder le secteur agricole, indique Simone Cerutti, directeur général de Horta. « Nous avons commencé en Italie avec des modèles qui aident à prendre les meilleures décisions en matière de protection des cultures, d'arrosage et de fertilisation. Nous sommes également en mesure de prévoir les récoltes. »

Connaissance des cultures
Actuellement, Horta est active dans 14 cultures de plein air, dont la tomate. L'ambition est de se lancer également dans les cultures protégées, mais elle se concentre d'abord sur le développement d'un portefeuille complet de cucurbitacées. « Avec l'acquisition de Horta en 2022, nous sommes en mesure de compléter notre portefeuille génétique et variétal, et d'aider nos solutions de protection des cultures avec un système digital d'aide à la décision pour des rendements améliorés », explique Grozdanovic.

Depuis mai 2022, Horta fait donc partie de BASF. En 2018, les Allemands avaient déjà acquis Xarvio Digital Farming Solutions, une plateforme d'optimisation des cultures. Les deux entreprises vont maintenant être fusionnées, après quoi Horta prévoit d'opérer à l'échelle mondiale. « Notre point fort est que nous sommes des agronomes et pas seulement des techniciens », souligne le directeur général de Horta.

BASF possède une mine de connaissances culturales. L'entreprise se concentre désormais sur le producteur, alors qu'auparavant, l'accent était mis sur les maillons de la chaîne. Il est toujours important de maintenir les contacts au sein de la chaîne, mais le cap a changé, explique Becker. Il décrit BASF | Nunhems comme un connecteur entre le producteur et les acteurs de la chaîne. « Le moment est venu de parler de notre nouvelle approche. Nous voulons aider le producteur de manière globale. »

Gérer les attentes
Outre la croissance de la branche Solutions numériques, Becker et Grozdanovic soulignent le solide portefeuille proposé. Les développements variétaux ont déjà été mentionnés, mais ceux en termes de protection des cultures pas encore. « Notamment avec des solutions biologiques », précise Grozdanovic. Les techniques modernes ouvrent des possibilités : cela vaut certainement aussi pour la sélection, où les nouvelles techniques génomiques sont un sujet d'actualité. BASF | Nunhems suit cela de près. Ses yeux sont tournés vers Bruxelles. Si l'Union européenne accepte d'utiliser des techniques telles que Crispr-Cas, les sélectionneurs s'en serviront. « Il ne faut toutefois pas s'attendre à ce que l'obtention de nouvelles variétés se fasse soudainement deux fois plus vite », prévient Becker. « Les nouvelles techniques d'édition du génome (NGT) ne vont pas changer la donne. Nous devons gérer nos attentes. Grozdanovic ajoute que le potentiel existe bel et bien. « Mais nous attendons d'abord l'approbation de l'Europe. »

L'aide de l'IA
Grâce à une combinaison de variétés et de solutions de protection des cultures, les producteurs doivent relever les défis du changement climatique. Par exemple, la production de semences de poireaux s'est déplacée de l'Italie vers la France et les Pays-Bas au cours des dernières années. Becker souligne l'utilité de l'intelligence artificielle pour prendre de telles décisions. « Les techniques modernes, telles que l'IA, permettent de mieux anticiper », explique-t-il.

C'est d'ailleurs ce qu'on a toujours fait, avec les connaissances de l'époque et les possibilités alors disponibles. « Il y a une quinzaine d'années, nous savions déjà que l'utilisation des produits phytosanitaires serait soumise à de nouvelles pressions. À l'époque, c'était principalement grâce aux experts en réglementation. Ces connaissances ont ensuite été partagées avec les sélectionneurs. Une autre constatation est que l'organisation d'une main-d'œuvre suffisante est un défi de plus en plus important. Cela aussi était à venir. Une innovation est d'ailleurs imminente en laitue iceberg : une variété dont le collet est allongé afin d'améliorer la récolte mécanique. »

Si un légume totalement nouveau est envisageable ? Pour Becker et Grozdanovic il vaut mieux d'abord optimiser les solutions en matière de sélection, de protection des cultures et de numérisation afin de s'adapter au changement climatique et au manque de main-d'œuvre.

Pour plus d'informations :
BASF | Nunhems
www.agriculture.basf.com
www.nunhems.com

Date de publication: