Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Université de Guelph (Canada)

Le robot GIGAS utilise l'IA pour cueillir des tomates

Dans le laboratoire de Medhat Moussa, à l'école d'ingénieurs de l'université de Guelph, un robot au bras jaune se tient sur une plate-forme face à un plant de tomate modèle. Il se dirige vers la tomate lorsqu'on clique sur le bouton de démarrage.

Le robot examine le plant à l'aide de caméras intégrées, en inclinant la tête comme s'il « réfléchissait » à l'aide de son algorithme de vision artificielle. Il saisit la tomate à l'aide de pinces semblables à des doigts et dépose parfaitement le produit dans un bac.

Cette dernière itération du Guelph Intelligent Greenhouse Automation System (GIGAS), un robot intelligent développé par le Robotics Institute @ Guelph, récolte les tomates grâce à une vision alimentée par l'IA et à un système de préhension innovant. Il utilise l'apprentissage profond et une base de données d'images pour identifier la tomate parmi les obstacles environnementaux et déterminer comment la saisir de la grappe.

La technologie développée par l'Université de Guelph a récemment été présentée au premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, et à la ministre des collèges et universités de l'Ontario, Jill Dunlop, qui ont appris que la puissance d'automatisation de GIGAS pourrait bientôt permettre de faire face aux conditions de travail difficiles dans les serres et à la pénurie de main-d'œuvre agricole.

Le besoin de technologies agricoles de pointe est crucial. Un rapport récent du Conseil canadien des ressources humaines en agriculture prévoit qu'un tiers de la main-d'œuvre agricole partira à la retraite d'ici 2030, ce qui laissera plus de 100.000 emplois à pourvoir.

Selon ce rapport, les technologies innovantes pourraient constituer une solution cruciale pour remédier à cette pénurie chronique de main-d'œuvre, et l'université de Guelph est à l'avant-garde dans ce domaine.

L'Université de Guelph à la pointe de la robotique intelligente
« Je dirais que l'Université est en avance dans le domaine de la robotique intelligente pour les serres et les récoltes », déclare Moussa, chef de projet. « Nous avons lancé ce projet en 2010. Aujourd'hui, nous sommes en avance sur d'autres universités et même sur l'industrie. Il s'agit d'un problème très complexe et il est difficile de trouver un robot vendu pour cette application. »

Cole Tarry, chercheur associé, est prêt à faire une démonstration, car il travaille sur ce projet depuis plusieurs années. « À notre connaissance, aucun autre laboratoire de recherche ne travaille sur la robotique pour les tomates à farcir, qui sont généralement les plus difficiles à travailler », ajoute-t-il. « Les robots les plus proches de la commercialisation s'occupent des tomates cerises ou des concombres. »

La technologie mise au point dans le laboratoire a d'autres applications. Elle pourrait être entraînée à récolter d'autres légumes, tels que les poivrons et les concombres. Ce sont les deux autres cultures principales à Leamington, en Ontario, où ce projet a été inspiré pour la première fois par des cultivateurs qui ont insisté sur le développement de solutions automatisées.

Pour plus d'informations :
University of Guelph
media@uoguelph.ca

Date de publication: